Des bateaux-copains (BATOCOPAINS)
Plus qu'une liste, nous souhaitons ici remercier les équipages des bateaux que nous avons rencontrés. Nous avons croisé à peu près
autant de bateaux en année ou congé sabbatique que de bateaux en long voyage. Nous avons passé plus ou moins de temps avec chacun mais ces rencontres
nous ont toutes apporté quelque chose. Tous les gens sur la mer ne se ressemblent pas. Nous avons rencontré et sympathisé avec des gens que nous
n'aurions jamais pu croiser dans notre vie de tous les jours. Et nous nous sommes aussi aperçus à cette occasion combien parfois le monde est petit
et comment on peut se retrouver des points communs (ceux qui ont des racines dans le même village vosgien qu'Antoine, ceux qui habitent à Levallois et
travaillent juste en face des Editions, ceux qui sont suisses et ont fait la même école qu'Antoine, ceux qui laissent leur bateau à ceux que nous
avons rencontrés à Paris...
Vous pouvez retrouver au cours de nos récits les liens internet avec les blogs de chacun d'eux (quand ils en ont un).
Voici donc le nom de leur bateau :
- Wahoo saison I avec les Locquette qui nous ont en quelque sorte passé le flambeau (ils ont sorti 3 DVD de leur année sabbatique : La Jolie Boucle) ;
- Wahoo saison II avec les Marcazzan, rencontrés initialement à Paris au cours du stage ATMSI ;
- Nomad avec Titouan, grand copain de Raphaël, en voyage au long cours, rencontrés à Grenade et revus cette année au Marin, qui sont normalement en
route pour le Panama ;
- Kalika, Punch Coco et Odyssée, nos compagnons du Venezuela ; nous avons revu Kalika fin avril au Marin avant qu'ils ne démarrent leur transat retour. Ils
viennent normalement de quitter les Açores pour remonter vers la Bretagne puis Le Touquet. Sans Kalika, nous ne serions peut-être pas allés au Venezuela.
- D'Un B et Namasté, rencontrés à Puerto La Cruz et dont les enfants surtout ont sympathisé avec les nôtres ;
- Corynthe, rencontrés aux Roques, qui naviguaient alors avec Wahoo saison II, qui nous ont donné l'idée de la course aux bernard-l'ermite ;
- New Life et Shaka-Zulu, compagnons de mouillage à Bonaire ;
- Ojala, avec qui nous avons passé 3 semaines à Aruba, actuellement dans les îles Marquises ;
- Pawke avec Bob et ses expériences de 15 ans sur l'eau en solitaire ;
- Parle avec le Vent, Callipyje et Datura, compagnons de République Dominicaine : nous avons revu Parle Avec le Vent en Dominique, Callipyje est dans
le Pacifique et Datura doit actuellement transater ;
- Jason et la Caroline, rencontrés à Puerto Rico ;
- les aventuriers de Stray Cat, débordants d'énergie ;
- les Même Pas Cap', avec qui nous terminons notre année.
+ les équipages anglophones rencontrés aux USVI, aux BVI...
A nous de passer maintenant le relais aux Mercy, que leur voyage soit beau !
Des chiffres
Après un an de voyage, voici quelques chiffres, en vrac :
- 3000 milles parcourus,
- 150 mouillages,
- 700 litres de gasoil (c'est beaucoup à mon goût, mais cela sert à tout : avancer, chauffer l'eau, faire de l'électricité - cela correspond
à 10 pleins de feu mon Espace...),
- seulement 11 m3 d'eau douce consommée sur un an soit 10 fois moins qu'à la maison !,
- une seule visite chez le médecin,
- 15 pavillons de courtoisie, 16 pays différents visités, soit 12 fois ce chiffre en tampons sur les passeports (2*6) et en clearances (In and out),
- une vingtaine de bateaux copains, bien plus d'équipages rencontrés,
- plus de 70 kg de farine pour une centaine de pains et une centaine de gâteaux,
- 800 yaourts faits maison avec le même yaourt initialement,
- 1000 repas préparés et autant de vaisselle à la main !,
- 150 lessives à la main, dont certaines ont dû sécher dans le carré (lessive à l'eau de pluie = pas beau pour sécher)
- plus de 100 évaluations CNED renvoyées par Valentine, 35 par Cléo,
Ce sera notre petit livre des records.
Des pavillons de courtoisie
Chaque territoire a son pavillon de courtoisie. En ce qui nous concerne, le système D et les qualités d'artistes des enfants nous
permettent de respecter la règle sans nous ruiner. Du tissu blanc, des feutres indélébiles adaptés de toutes les couleurs, de la
garcette, un peu de couture et le tour est joué. Avant chaque changement de pays, il nous faut préparer le pavillon que nous
hisserons à l'arrivée au premier mouillage. Cléo ou Valentine se chargent de la découpe du tissu et de l'ébauche au crayon à papier.
Raphaël, Cléo ou Valentine s'occupent ensuite du coloriage et je termine le travail par la couture : côtés et points d'attaches.
Certes, au bout de quelque temps, le pavillon est légèrement terni par le soleil, la pluie et le sel. Nous en avons à présent une jolie
collection que nous conserverons précieusement, en souvenir.
Nous avons même réalisé un pavillon de pirates...
De la bibliothèque flottante
Une des denrées les plus précieuses en bateau : les livres...en tout cas pour ceux qui aiment lire. Pour renouveler son stock,
les budgets des navigateurs étant en général serrés, le meilleur moyen est l'échange. Les équipages échangent les livres qu'ils
ont déjà lus (un pour un), entre eux ou dans les multiples points d'échange que l'on peut trouver le long de sa route : bars,
laveries, marinas... Certains équipages dédicacent leurs ouvrages. Il est donc parfois très drôle de tomber sur un bouquin
signé du nom d'un batocopain alors que nous avons quitté celui-ci depuis quelques mois. Seul bémol à cette méthode : il ne faut
parfois pas être trop difficiles. Il est important d'avoir un peu de stock, cela sert de monnaie d'échange.
En ce qui nous concerne, nous avons à présent du stock en anglais et en français : peu de risque donc de nous retrouver à court de monnaie !
De nos passagers clandestins
Le bateau est le refuge de nombreux petits animaux. Attention, pas ceux que l'on déteste voir traîner dans son évier et qui
se multiplient, ceux là, nous les avons jusqu'à présent évités. Les plus assidus sont les oiseaux : en navigation, ils viennent
se reposer sur les filières ou sur le bimini ; au mouillage ou en marina, ils viennent picorer les miettes dans le cockpit.
Les plus hardis d'entre eux entrent dans le carré. A Aruba, nous en avons eu un qui a fait une visite complète des cabines
arrières, bien calmement, sans rien salir.
Nous avons aussi accueillis beaucoup de papillons de nuit, dont certains de taille significative, notamment au Vénézuela.
Mais notre passager clandestin le plus fidèle jusqu'à présent est un gecko ou margouillat (petit lézard) qui est monté sur le bateau
à Puerto La Cruz et qui vit depuis avec nous. Nous l'entendons quelquefois la nuit (petits claquements) et l'apercevons de temps
en temps, dans les salles de bains, dans les caisses de jeux du carré, derrière les banquettes... Valentine l'a rattrapé l'autre soir :
il était allé prendre le frais sur le pont entre le hublot et la moustiquaire de la cabine de la demoiselle sus-nommée. Outre le fait qu'il
mangerait les moustiques (il n'a pas été très efficace au Vénézuela !), il paraît qu'en avoir un sur le bateau porte bonheur. Ce n'est pas trop
pour contrecarrer le mauvais sort porté par les 3 doudous langoutes des prés que nous avons à bord !!!
D'autres compagnons à branchies aiment aussi rester sous les coques du bateau lorsque nous sommes au mouillage : rémoras, petits requins
ou énooormes barracudas.
Les prises de bec du capitaine et de la capitaine en second
Celles-ci sont les plus fréquentes au moment de choisir l'endroit où l'on va mouiller. Nous nous sommes spécialisés : Antoine est à la
barre et je gère le guindeau en compagnie de Valentine qui est chargée de vérifier que l'endroit où nous allons poser l'ancre est clair
et que la chaîne reste bien verticale. En effet, nous n'avons pas de télécommande, il faut donc manipuler le guindeau accroupie au-dessus
de la baille à mouillage et brasser la chaîne pour qu'elle ne saute pas.
A l'approche du mouillage, je souhaite toujours garder une bonne hauteur d'eau sous le bateau et Antoine veut toujours mouiller plus près.
Je trouve toujours qu'il va trop vite, qu'il ne prend pas le temps de tourner sur l'emplacement (au cas où une caye serait dans le rayon
d'évitage), bref que l'on se précipite...Lui trouve que la chaîne ne descend pas assez vite et que je stresse trop !
Quand il s'agit de remonter, c'est aussi assez tendu : je trouve toujours qu'il n'avance pas assez sur l'ancre donc que cela ne peut pas soulager
le guindeau correctement et il trouve que je ne remonte pas assez vite...mais à ce moment-là, plus encore, il faut brasser la chaîne pour qu'elle
ne s'entasse pas sous le guindeau. Valentine, là encore, gère la direction de la chaîne et indique à Antoine la direction à faire prendre au bateau.
Bref, malgré trois mois de mouillages forains, ces manoeuvres restent celles où l'on se dispute le plus !
Ce que Papa dit aux enfants de ne pas faire...mais qu'il fait lui-même...
Papa a dit : attention à ne jamais mettre de l'eau sur les ordinateurs !!! Papa a fait : à Cariacou, faire tomber des gouttes de pluie
sur le clavier d'un des petits PC et le griller !
Papa a dit : attention aux hameçons, c'est très dangereux ! Papa a fait : aux Testigos, se rentrer dans le pouce gauche un des
hameçons de Colinot en pêchant à la traîne avec l'annexe en compagnie de Raphaël (bon d'accord, la ligne s'est emmêlée dans
l'hélice, cas classique). Un peu d'angoisse ce jour-là car la coupure était sévère, je n'étais pas bien sûre qu'elle ne nécessitait
pas des points, et malgré le stage santé, je ne me sentais pas trop de mettre en application.
Mais tout est finalement rentré dans l'ordre au bout de quelques jours, en prenant soin de refaire méthodiquement et proprement
les pansements. Il restera sans doute une cicatrice et un petit kyste de graisse.
Papa a dit : attention à ne pas tomber de l'annexe quand il y a du clapot. Tenez-vous ! Papa a fait : aux Roques, il est tombé de l'annexe
un jour où il y avait du vent et quelques vagues, en voulant à la fois la tenir contre le bateau et la charger.
On rit après coup de ces petites histoires mais sur le moment, certaines créent quelque angoisse, surtout celles où l'on aurait pu se blesser.
Et à plus de 24 heures de navigation d'un centre médical, les histoires prennent une autre dimension.
Ce que nous n'avons pas hésité à goûter et ce que nous avons appris à faire
Nous aimons bien les produits frais : lorsque cela est possible, nous préférons consommer les produits des marchés locaux plutôt
que l'offre (assez limitée en choix) des produits en conserves, que nous avons néanmoins en quantité importante sur le bateau pour
les étapes plus isolées.
En général, je demande au marché les différentes façons de cuisiner ce que
nous ne connaissons pas, cela ne concorde pas toujours avec mon livre de cuisine de bord... Ce qui ne rate pas, c'est que l'on me prévient
toujours de cuire les plantins, j'ai donc encore une tête de touriste !
Voici un petit aperçu de ce que nous avons goûté, classé selon la règle suivante : "les enfants aiment" / "les enfants aiment moins",
sachant que l'avis de Raphaël n'est pas pris en compte car la plupart du temps, il n'aime pas. Je ne tiens pas compte non plus de
celui de Lucas car lui, il aime tout !
Les enfants ont aimé : les quenettes (petit fruit rond et vert dont la chair est rose saumon et adhère au noyau), la christophine (cuit, cela
a un peu la consistance du navet, mais nous n'en avons pas retrouvé au Sud de la Martinique, sauf au Venezuela), les goyaves (elles sont légèrement
différentes au Venezuela par rapport aux Grenadines), l'uru
(fruit de l'arbre à pain avec lequel on peut faire des frites !), le fruit de la passion, la papaye (que l'on peut manger crue ou cuite).
Les enfants aiment moins : les patates douces et les plantins.
Ce que l'on trouve à profusion et qui est un vrai bonheur à consommer : la pastèque, les mangues (il y en a de plusieurs sortes dont une variété
assez fibreuse que je mets plutôt dans les gâteaux - au Venezuela, les greffes ont été ratées cette année, nous n'en avons donc pas trouvé),
les bananes, la noix de coco, les citrons verts (et pas seulement dans le Ti'Punch), les
avocats (bien gros et jamais filandreux avec lesquels on fait du très bon guacamole).
Tout cela permet de varier les menus qu'il faut penser deux fois par jour, sept jours sur sept...je n'ai plus la cantine pour me relayer !
Jusqu'à présent, le meilleur marché rencontré reste celui de Puerto La Cruz.
Etre toujours à portée d'un endroit où faire un avitaillement correct n'est pas possible. Quelquefois, on peut rester plusieurs jours
sans rien pouvoir acheter. Nous avons donc appris à faire les basiques nous-mêmes : yaourts et pain tous les deux jours, pâtes fraîches
(merci à Maminette pour la machine à pâtes), conserves (là encore, merci à Maminette pour les pots Le Parfait),
pâte à pizza, lasagnes...et à jongler avec des ingrédients de substitution :
margarine à la place du beurre dans les gâteaux (cela reste aussi bon, sauf pour le crumble, où c'est inadapté), les cocoa-balls de Grenade
pour faire du gâteau au chocolat, la fécule de banane pour les miettes de crumble, les fruits au sirop pour les clafoutis...On a le temps
d'être imaginatif et il a été pour le moment extrêmement rare d'être déçu par nos expériences. Les enfants trouvent même parfois que l'on
mange bien mieux qu'à la maison..."les yaourts sont trop bons, les lasagnes délicieuses, le crumble, même Raphaël en reprend".
De la permanence du bricolage
Nous avions été prévenus mais il est rare d'avoir une seule journée sans menues réparations, tests de nouveaux systèmes, certaines opérations
étant réalisées dans des conditions acrobatiques, ce qui les rend plus longues et toujours plus compliquées.
Il faudra que je fasse une liste de tout ce que nous avons été capables de faire...et incapables (quoiqu'il nous arrive de ne pas
trouver la solution du premier coup et d'avoir parfois un éclair de génie...on se sent comme MacGyver dans ces cas-là.)
De l'eau
Nous sommes la plupart du temps entourés d'eau mais la gestion de l'eau reste notre principale préoccupation. Nous avons deux réservoirs
d'eau douce qui peuvent contenir au total 580 litres d'eau. L'eau des réservoirs nous sert en fait qu'à la cuisine et au rinçage de la vaisselle
(quand il n'a pas plu), mais il n'est vraiment possible de les remplir que dans les ports ou grâce à de petits bateaux-tanks dans certains mouillages,
à condition d'être certain de la qualité de l'eau fournie.
Nous consommons environ 15 litres d'eau douce à 6 par jour pour boire et nous laver.
Jusqu'à présent, nous avons réussi à assurer la production de cette eau avec un petit désalinisateur que nous mettons en marche à la mi-journée
lorsque les batteries sont pleines. Lorsqu'il y a du surplus, ou lorsque les averses sont fréquentes, nous en profitons pour faire la lessive !
Gérer les ressources rares représente une habitude maintenant bien acquise par les enfants.
De la gestion des enfants en navigation
"Bon, ben vous faites pas grand'chose, c'est moi qui fais tout" (Sic Valentine)
Ce n'est pas complètement faux même si nous commençons à nous détendre un peu au fil des petites navigations. Lucas a même fait hier
la sieste dans le cockpit, bien calé sur le banc, la température à l'intérieur de sa cabine étant intenable.
Il est important pour que cela se passe le mieux possible, de prévoir des choses à grignoter faciles d'accès, des legos
(c'est le best-seller, même s'ils se battent pour les différentes pièces parce que bien sûr, ils veulent construire la même chose !), des puzzles...
Lorsqu'on ne les veut pas dans les pattes (conditions un peu plus dures), un film sur le PC est la meilleure solution : bizarrement,
ils n'attrapent pas le mal de mer à visionner des vidéos à l'intérieur du carré...
Lorsque l'on sent qu'ils commencent à être désoeuvrés et donc qu'ils vont bientôt se sentir un peu mal, il est assez pratique d'avoir un
répertoire de chansons et comptines bien fourni ou de savoir improviser des devinettes.
Des boy-boats
Les spécialisés, les généralistes, les sympas et les pénibles...
Les spécialisés : avec leur barque à moteur, ils vous proposent un type de marchandises (ci-contre : Grégoire,
spécialisé en fruits et légumes, à Rodney Bay et sympa) : fruits et légumes, poisson, pain, une excursion...les prix annoncés sont
toujours exorbitants et finissent en général au moins divisés par deux lorsque nous sommes en forme.
Le généraliste est en général celui qui vous a repéré de loin, s'approche pour vous aider à vous amarrer à une bouée, négocie un prix
pour l'aide fournie et vous propose en sus toute sorte de marchandises également. Quand vous avez de la chance, vous tombez sur de superbes
mangues avec lesquelles vous cuisinez un crumble divin ; sinon, sur des bananes bien trop mûres pour finir autrement qu'en compote (ce qui n'est
pas mal non plus).
Certains sont sympathiques, d'autres un peu trop insistants si vous n'avez besoin de rien. Mais il paraît que nous n'avons pas encore rencontré
les pires...
Du casse-tête du rangement
Le bateau n'est pas petit. Néanmoins, il représente un espace significativement plus restreint que celui que nous avons l'habitude
d'occuper dans notre maison. Les trois difficultés majeures malgré tout :
- comme dans une maison, toute chose qui n'est pas à sa place habituelle est en général perdue : certaines choses doivent cependant impérativement
se trouver à leur place pour des raisons de sécurité (les jumelles) ; d'autres pour des raisons de commodité (les brosses à dents). De plus
les objets ont tendance à se déplacer de manière involontaire (en navigation). Nous avons donc beaucoup de petites trousses, petites boîtes, grandes boîtes,
petits sacs, grands sacs, caisses de rangement...ce qui n'évite cependant pas les trous de mémoire.
- rien n'est d'accès facile : beaucoup de choses sont dans des coffres, dont certains sont franchement d'accès peu aisés (ceux sous les couchettes notamment) ;
il est donc important d'essayer de mesurer la fréquence à laquelle il sera nécessaire d'accéder à un objet (ou l'importance d'y avoir accès facilement - toujours
sécurité)
- le tout étant corsé par le fait que nous avons 4 enfants, qui ne sont pas particulièrement stressés par le désordre, et qui n'ont que faire de nos
remarques permanentes sur le sujet...
Et nous ne parlons pas du ménage !