Valentine - Mon journal
Troisième rédactrice (Juillet 2010)
Ce ne sera pas moi qui ferai la rédaction principale ( voir journal Audrey et Cléo ). Je préfère raconter mes moments préférés.
Le meilleurs moments sont les fins d'après-midi à la plage !! C'est le plaisir de la journée !! Car après une matinée dans le bateau ,
on commence vraiment à avoir chaud (surtout les garçons qui transpirent toute la journée et encore plus à la fin de leur sieste ).
Avec Cléo, nous voyons souvent des concombres de mer et des étoiles de mer aussi grosses qu'un ballon de foot !!
Mais Cléo a perdu ses lunettes dans les vagues et doit donc mettre son masque et vu qu'elle veut toujours enlever le tuba,
on perd toujours du temps !!
Lucas adore se baigner, mais refuse de marcher dans le sable, sauf si il a les pieds dans l'eau.
Raphaël préfère la mer calme à une mer avec des vagues car il boit souvent la tasse.
Ils jouent souvent avec des frites ( et se battent aussi pour les avoir ).
Lucas aime que je l'emmène faire le tour du bateau : à l'avant, il va sur le trampoline et me "demande" de le prendre dans mes bras; alors il rigole
et il finit le tour dans mes bras. Le seul problème, c'est qu'il ne veut plus s'arrêter et serait capable de faire cela durant une heure !!
Martinique -> la Soufrière (Juillet 2010)
Le voyage a été long pendant la traversée de la martinique jusqu'à sainte lucie ; dur, mais récompensé : nous avons vu trois petits dauphins .
Premier arrêt : la marina, pour faire les formalités. Nous sommes restés une nuit et le soir, nous sommes allés au "friday night" du gros ilet :
les gens sortent dans la rue, font des barbecues, de la musique et vendent toutes sortes de choses.
Deuxième arrêt : Marigot Bay, une mangrove.
Nous sommes allés à la plage en annexe, et aussi sur le ponton de la petite marina ; où Raphaël nous a montré le yacht qu'il aura quand il sera grand :
3 étages, hélicoptère et écran plat dehors. Le matin, nous sommes partis pour la soufrière avec peu de vent donc nous avons du faire du moteur.
Nous avons essayé la pêche à la traîne, avec deux faux petits poulpes appelés poulpo et poulpette par Raphaël. Pour l'instant, nous n'avons
rien attrapé mais ce n'est que la première fois !! Au mouillage, nous sommes sur une bouée.
La soufrière, petit village à coté du cratère. Nous sommes partis visiter le cratère, nous avons senti l'odeur du soufre comparé à "un oeuf
pourri" par Raphaël.
Depuis 1772, date de la dernière explosion de ce volcan, il ya de la vapeur à 135°C qui s'évapore de trous dans le sol .
Au milieu, on distingue des minis lacs d'eau bouillant à 100°C. Après le volcan, nous sommes allés à la cascade d'eau froide : seules Cléo et moi sommes
allées nous baigner.
Nous sommes allés au jardin botanique, mais pas très longtemps, car il s'est mis à pleuvoir, alors nous sommes rentrés au bateau.
Le soir, nous avons fêté l'anniversaire de papa avec un gâteau au chocolat fait par Cléo, Raphaël et moi .
Mustique, l'île des riches (Juillet 2010)
Après Bequia, nous voilà arrivés à Mustique. Nous nous amarrons à une bouée et apprenons un peu plus tard que le prix pour 1, 2 ou 3 jours est de
200 EC$ ! Cela fait environ 65 €. Alors, au lieu de rester un jour comme nous l'avions prévu, nous avons décidé de rester 3 jours. Nous voulions aussi
visiter l'île en 'mule', les petites voitures d'ici, mais il n'y en avait plus à louer. Nous sommes allés jusqu'à la piste de l'aéroport où un avion est
passé juste au-dessus de notre tête. Puis nous sommes retournés au bateau.
Le soir, nous sommes allés au Basil's bar, l'un des bars les plus célèbres du monde, avec le Harry's Bar à Venise.
Nous avons décidé de faire un pique-nique, à la place de la balade en mule que nous devions faire. Il s'est mis à pleuvoir et après, tous les moustiques
de la mangrove à côté sont arrivés et nous nous sommes faits attaquer.
Près de la plage, il y a des mancenilliers, des arbres qui sont entièrement toxiques (les fruits, le tronc, les feuilles ...) et il ne faut pas s'abriter dessous
quand il pleut. Nous avons donc dû courir après l'averse pour passer en dessous.
Nous avons rencontré un couple qui vit sur un cata nommé Odyssée.
Canouan sous la pluie et Mayreau avec le soleil (Août 2010)
Nous sommes arrivés à Canouan accompagnés des grains habituels. Mais au lieu de pouvoir nous baigner sous le soleil comme d'habitude,
nous avons dû rester à l'intérieur presque tout l'après-midi !! Nous avons pu nous promener un peu le soir au milieu du carnaval de Canouan.
Le carnaval est loin d'être aussi traditionnel qu'à Venise : il y a juste de la musique à fond sur des enceintes énormes qui se déplace en camion.
Nous avons fait quelques courses puis nous sommes rentrés. Le soir, il a à nouveau plu.
Le lendemain, nous sommes partis pour Mayreau, avec la fin d'une onde tropicale qui avait fait la pluie du dernier soir. Il faisait beau avec quelques petits nuages.
Nous ne savions pas encore à quel mouillage aller car il y en avait deux : en passant devant le premier, nous avons vu qu'il y avait trop de monde ;
nous sommes allés à l'autre où nous étions le seul bateau. Nous nous sommes baladés dans le village et nous sommes allés à la plage.
Le lendemain, nous sommes partis tôt pour pouvoir aller à l'autre mouillage. Nous sommes arrivés dans les premiers avant que le mouillage ne soit
ensuite encombré par plein d'autres bateaux. Avec Cléo et Papa, nous sommes allés nager dans les rochers qui bordent la baie et nous avons essayé
le caisson étanche de l'appareil photo grâce auquel nous avons pris la photo ci-contre.
L'eau des Tobagos Cays (Août 2010)
Après une demie-heure de moteur, nous arrivons aux Tobagos Cays : au soleil, la couleur de l'eau est incroyable !!
Les Tobagos Cays sont en fait quatre petits îlots sans habitations et protégés de la houle par une immense barrière de corail.
Papa et moi partons en "mission de reconnaissance", pour vérifier si il y a des méduses, voir la plage ... Mais en entrant dans la zone
interdite aux bateaux, papa voit... une tortue !!! Au total de cette première sortie dans l'eau, nous avons vu six ou sept tortues.
En retournant au bateau, nous faisons deviner aux autres ce que nous avons vu : entre des baleines (Raphaël), des dauphins (Cléo) et des
gros poissons (Maman), ils sont loin du compte !!
L'après-midi, nous avons fait la connaissance d'une famille qui vient de Floride et dont le voyage a commencé novembre dernier. Leur bateau s'appelle Tarriro.
Nous allons à la plage avec eux, et nous nous baignons avec les enfants appelés Philémon (7 ans) et Sirène (4 ans).
Le lendemain, nous restons encore aux Tobagos et l'après-midi, papa nous emmène, Cléo et moi, à la barrière de corail (appelée "fer à cheval")
qui entoure les Tobagos.
Nous passons par l'unique (??) trou dans la barrière, indiqué par les parents de Sirène et Philémon. Cléo et moi sommes un peu stressées, car
ils disent avoir vu des requins,
ce qui n'est pas la chose la plus rassurante au monde.
Nous descendons et découvrons un monde sous-marin extraordinaire : des milliers de
poissons nagent juste en dessous de nous !!
A cause du courant, nous étions attachés à un bout et nous n'avons pas pu nous balader à côté de la barrière.
Le lendemain, nous partons pour Union Island. Nous arrivons à Clifton Harbour : amarrage sur bouée, et nous partons faire quelques courses.
Nous ne pouvons pas nous baigner car l'eau est trop sale, mais c'est dommage parce qu'il n'y pas un souffle de vent et qu'il fait très très chaud (enfin pour nous).
Nous décidons de ne pas rester très longtemps et de partir pour Palm Island.
La fin des Grenadines de St Vincent (Août 2010)
Après Palm Island, (où j'étais malade et donc je n'ai pas pu mettre le tête sous l'eau) nous sommes retournés aux Tobagos car nous ne voulions
pas descendre trop vite jusqu'à Grenade.
Nous sommes restés deux jours aux Tobagos, avec le soleil.
Puis nous sommes repassés à Union pour acheter un peu à manger et surtout pour
montrer Lucas a un médecin, car il avait développé de petites cloques un peu partout sur le corps. Nous avions téléphoné à Cécile (merci !!)
qui nous a conseillé de lui donner du primalan : ça a calmé les cloques mais d'autres sont réaparues et
nous avons décidé de retourner à Union. Le médecin l'a placé sous antibiotiques.
Puis nous sommes partis pour Chatham Bay, la seule pour le mouillage de l'autre côté. Avec Papa, nous sommes partis en annexe dans les rochers,
voir les poissons. Nous avons accroché l'annexe avec son ancre et nous sommes partis.
Nous avons vu cette sorte de murène que nous avons prise en photo.
Nous sommes restés 2 jours puis nous sommes partis pour Petit St Vincent (PSV), une petite île-hôtel dont le débarquement est interdit après 17h30.
L'hôtel s'appelle le PSV Resort et est formé de bungalows.
Les visiteurs n'ont le droit de visiter que la boutique, le bar et sur demande
un bungalow (payant).
Une seule table est réservée le soir pour les gens des bateaux et il faut réserver très tôt à l'avance.
Nous sommes allés a la plage l'après-midi.
Le lendemain, nous allons visiter l'hôtel puis retournons en bateau et sommes obligés d'y rester à cause des grains.
Il s'arrête de pleuvoir, donc nous allons à la plage en annexe. Le lendemain, nous partons pour Carriacou, une Grenadine de Grenade et
nous avons fait le drapeau hier.
Hillsborough et les formalités (Août 2010)
Nous arrivons à Carriacou dans l'après-midi, et vu que la douane est sensée être fermée, nous faisons les formalités le lendemain matin.
Là, nous retrouvons Tariro, mais qui prévoyent de partir pour Tyrell Bay dans l'après-midi. Nous faisons quelques achats, de fruits et de légumes
notamment car il y a des étalages un peu partout dans la rue. C'est la première fois que nous voyons des locaux acheter des légumes et donc que nous
n'avons pas l'impression que c'est uniquement pour les touristes. Les prix sont raisonnables (5.40 EC$ au lieu de 12.50 EC$ pour le jus de fruit).
Nous restons 2 jours puis nous partons au moteur pour Sandy Island, une simple langue de sable avec quelques palmiers. Mouillage sur bouée.
Là aussi, nous restons 2 jours, à regarder les poissons et les oiseaux pêcher. Nous découvrons que les mouettes sont paresseuses et qu'elles attendent
que les autres oiseaux qui plongent leur "apportent" les poissons. Il y a des pélicans. Bien regarder la photo : en haut de l'arbre, il y a un pélican.
Le lendemain, nous partons pour Tyrell Bay : mouillage au milieu des vieux paquebots et des bateaux rouillés.
Aucun supermarché et un seul étalage composé de quelques légumes. Nous décidons de repartir le lendemain pour Hillsborough, puis de descendre pour Grenade le sur-lendemain.
Le port, la piscine et les douches de Saint-George's (Août 2010)
La navigation entre Sandy Island et Grenade a été longue : 7 heures !!!
Et nous avons (enfin) pêché un poisson ! Au début,
nous ne savions pas ce que
c'était, mais nous avons supposé que ça appartenait à la famille des thons. Maman s'est occupée du poisson qui s'est révélé meilleur
que le poisson acheté aux pêcheurs.
Nous voulions aller au port mais finalement nous avons mouillé au mouillage extérieur : Ross Point.
Le lendemain, après avoir réservé notre place la veille, nous allons au port. Un peu après, nous allons à la piscine mise
à la disposion des résidents du port.
Le soir, nous avons bien profité des douches qui étaient
très confortables,
malgré une climatisation réglée trop bas.
Le lendemain, nous louons une voiture et partons visiter Grenade. Nous allons voir : les Concord Falls sous la pluie (photo) ,
la ville de Gouyave et celle
de Sauteurs, la plantation de cacao et la fabrique de chocolat de Belmont Estate et enfin le Grand Etang Lake qui est dans un ancien
cratère de volcan.
Nous restons une nuit de plus au port contrairement à ce que nous avions prévu avant.
Le lendemain, nous ressortons du port juste pour aller à Ross Point.
Le surlendemain, nous allons à Morne Rouge Bay, où nous sommes le seul bateau à mouiller. Le mouillage n'a pas été facile :
- nous mouillons une première fois, l'ancre tombe à l'envers et se décroche;
- nous essayons une deuxième fois, l'ancre s'accroche dans un rocher, mais quand le vent change de sens, on se décroche et on dérape;
- nous réussissons au bout de la troisième fois , avec un mètre sous le bateau et dans un champ d'algues.
Nous allons à la plage pour finir la journée.
De retour à Saint-George's (Septembre 2010)
C'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas écrit dans mon journal, mais nous avons fait beaucoup de choses.
Après Morne Rouge, nous partons pour Prickly Bay, la baie où l'on peut rencontrer des bateaux qui partent pour le Vénézuela. Là, nous rencontrons
Punch Coco 6, un bateau appartenant à un couple ; Kalika, bateau qui se balade depuis trois ans; et nous revoyons Nomad, qui a un petit garçon de l'âge
de Raphaël, et ils se sont bien amusés tous les deux. Nous prévoyons de partir au Vénézuela avec Kalika qui y est déjà allé trois fois.
Nous restons plusieurs jours là-bas, puis nous partons à Calivigny Island, pour mouiller devant cette île, qui est privée. Là aussi, nous restons
plusieurs jours avant de partir pour True Blue Bay, où nous avons l'intention de fêter l'anniversaire de Cléo dans un restaurant Mexicain. Nous
y allons le soir et c'est très bon.
Puis nous décidons de retourner à Morne Rouge, car Kalika est embêté par ses colis du CNED qui ne sont toujours pas parti de la métrépole.
Nous, nous les ferons envoyer à Puerto La Cruz, au Vénézuela alors nous n'avons pas ce problème. Alors nous devons attendre Kalika.
En arrivant à Morne Rouge, nous revoyons Kakao, que nous avons vu à Prickly Bay. Ils veulent partir eux aussi au Vénézuela, mais plus tôt que nous.
Nous restons deux jours, puis nous partons pour Port Louis en attendant de savoir quand nous partirons pour le Vénézuela. Vu que la navigation est
longue, nous devons partir de nuit vers 21h pour arriver le matin, car il y a 85 milles. Nous devrions partir le dimanche 12 au soir si la météo
est favorable.
Des îles désertes : Testigos, à l'île-centre commercial : Margarita (Septembre 2010)
Nous sommes bien partis le dimanche et nous avons dû faire la moitié au moteur, car il n'y avait pas assez de vent. Nous sommes arrivés
à Testigos Grande vers 16h, et le paysage nous a beaucoup surpris : ce n'était plus la forêt verte et dense sur la montagne, c'était les cactus,
la terre rouge et les arbres secs. La seule végétation est les mancénilliers, il y en a beaucoup a la dune. Mais cette île est aussi déserte :
juste quelques pêcheurs y habitent.
Nous sommes restés 5 jours, car nous attendions Kalika, qui était bloqué à Union par ses cours du CNED.
Nous avons bien
profité de la plage, sauf que je me suis fait piquer par quelque chose dans le sable qui avait une aiguille. En passant, je précise que
les méduses m'
aiment beaucoup, car c'est toujours moi qui me fait piquer. Nous avons donc décidé de toujours mettre nos chaussures pour nous baigner.
Le premier jour,
des pineros (barques à moteur puissant) faisaient la course et passaient quasiment sur la plage !! Résultat, nous n'avons presque pas pu nous
baigner. Nous sommes aussi partis visiter la grande dune de sable, et de l'autre côté, nous avons vu la plage où certaines tortues
viennent pondre.
Punch Coco
6 arrive le jour suivant, il doit aussi partir avec nous à Porlamar. Le cinquième jour, Odyssée, un bateau que nous avions vu à Mustique, arrive,
suivi de
Kalika. Nous partons le lendemain à 6h pour Porlamar avec Punch Coco 6, Kalika et Odyssée.
Nous arrivons dans un milieu totalement différent : Margarita,
l'île où se trouve Porlamar, est une île-centre commercial : la plupart des bâtiments qui s'y trouvent sont des hôtels,
des magasins et des immeubles. Nous restons
une journée et nous repartons le dimanche 19 à 3h du matin pour aller à Puerto La Cruz.
Le campement Waro-Waro (Septembre 2010)
Nous sommes arrivés au campement waro-waro dans le delta de l'Orenoque en Pinero, mais avant nous avions fait 3h30 de voiture.
Le pinero nous a fait passer par plusieurs canaux. Au début, il pleuvait et il n'y avait pas d'animaux mais après la pluie, tous les
oiseaux sont sortis.
Nous avons decouvert le campement qui est composé de 4 petites "maisons":
- la cuisine
- le salon / salle à manger / salle de sejour
- la salle de bain
- la chambre
Chaque petite maison est reliée aux autres par des chemins sur pilotis ; et chaque maison est aussi sur pilotis.
La cuisine est utilisée par les guides et les Indiens qui les aident : pour nous, Maria et Luis. Ils nous preparent des plats delicieux !
Le salon / salle à manger / salle de séjour est composé de 2 tables pour les repas plus une pour faire ce que l'on veut et de 4 hamacs pour se reposer
La salle de bain a 2 lavabos, 2 douches et 2 WC. L'eau utilisée est celle de l'Orenoque (le fleuve) ; si bien qu'elle est froide et marron (à cause de la terre).
Le matin, l'eau de la douche reveille !
La chambre est circulaire, et les guides y attachent les hamacs. Et oui ! On dort dans un hamac. Attachées aux hamacs, il y a des moustiquaires.
Nous avons également une couverture polaire pour la nuit.
A savoir : Les Indiens du Delta de l'Orenoque sont les Warao. Le camp s'appelle Waro-Waro car il y a ici beaucoup de papillons bleus electriques,
qui se nomment Waro-Waro dans la langue des Indiens.
Ne pas confondre les Indiens Warao et les papillons Waro-Waro. .
NOTE SPECIALE : Lucas a fait ses premiers pas ici !
Pour la suite de nos aventures dans le Delta, voir les pages de Lucas, Raphael, Cléo et De jours en jours ...
Les amis de Puerto La Cruz (Octobre 2010)
A Puerto La Cruz, Cléo et moi nous sommes faits plein d'amis. Voici leur bateau, leur noms, leur âge et leur classe :
- Kalika (catamaran) : Chloé âgée de 11 ans, en 6ème et Léa âgée de 7 ans, en CE1 ;
- D'un B (monocoque OVNI) : Eloé, âgée de 12 ans, en 4ème ;
- Namasté (monocoque) : Hugo, âgé de 11 ans, en 6ème et Victoria, âgée de 8 ans, en CE2.
Ces trois bateaux sont en voyage depuis 3 ans. Comme vous l'avez remarqué, aucun enfant n'avait exactement notre âge mais nous nous sommes
accommodés. Il y avait la bande des grands : Chloé, Eloé, Hugo et moi et la bande des petites : Léa, Victoria et Cléo. Notre lieu de jeux préféré
était la piscine de la marina : on joait à chat, au ballon, à faire des concours...Le soir, on se retrouvait pour jouer à cache-cache dans le
noir.
Un jour, on a reçu nos colis du CNED. Nous avons donc commencé nos évaluations. Tous les mercredis soirs il y avait le barbecue de la marina.
Tout le monde apporte sa viande, sa boisson, son apéro et ses accompagnements et son dessert. On fait cuire la viande, on mange et les enfants se
retrouvent. Eloé, Chloé et moi écoutons de la musique, les autres jouent à attrape-loup. De temps en temps, les mamans vont au marché ou au supermarché.
Tortuga, foire aux poissons (Octobre 2010)
Mais nous devons quand même finir par partir à Tortuga. Nous partons avec Kalika à 6h du matin. La nav' s'est bien passée et nous sommes
arrivés à Delgada Playa Caldera vers 16h30. Nous sommes restés une demie-journée, puis nous sommes partis pour les Palanquinos, un mouillage
par 7m, protégé par des récifs. Nous sommes restés 5 nuits. Nous sommes allés voir les récifs, nous avons fait un barbecue 'on the beach', je suis
allée à la pêche avec Papa et, avec son petit fusil-harpon (fusil qui lance une pointe de flèche accrochée à une ficelle) il a pêché des poissons
écureuils (ce sont des poissons avec de gros yeux noirs), mais très petits, qui auraient pu servir d'entrée si on en avait attrapé trois.
Mais la flèche du fusil s'est coincée dans un rocher et s'est décrochée de la ficelle au moment d'attraper le troisième. François, le capitaine
de kalika nous a donné tous les poissons qu'il avait pêchés : 1 perroquet-princesse, 3 perroquets feus, 1 capucin jaune et 1 pagre : 6 poissons en
tout !
Nous voulons aller à Cayo herradura, une langue de sable, mais Kalika ne le souhaite pas. Nous y allons seuls. Nous devions partir le soir, mais
nous voulons rester une journée de plus à Herradura. Kalika part le soir, nous partirons le lendemain soir. Nous allons à la plage le matin après
le CNED, nous déjeunons puis l'après-midi, nous vaquons à nos occupations : faire un gâteau, ranger, préparer le bateau...
En route vers les Roques : Boca del Medio (Octobre 2010)
Nous décollons vers 17h15. Nous avançons à 7/8 noeuds et nous devons ralentir, car sinon, nous allons arriver avant le lever du jour dans un
endroit où les positions des îles sur les cartes sont fausses, ce qui nécessite obligatoirement une arrivée de jour. C'est notre navigation la plus secouée
à ce jour : énormément de vagues tapaient sous la nacelle, nous gigotons de tous les côtés. Cléo ne se sent pas très bien, elle reste dehors.
Les garçons me demandent de regarder le fim avec eux : nous regardons Madagascar 1 et pendant le repas (pâtes ketchup edam), on regarde la ferme se
rebelle. En dessert, nous mangeons nos yaourts bateau, puis nous allons vite nous coucher. Je ne sais pas pour les autres, mais moi, j'ai beaucoup de
mal à m'endormir à cause des vagues qui tapent.
Quand je me réveille, je suis la dernière et nous apercevons Los Roques. Nous affalons la GV,
roulons le génois, allumons les moteurs. C'est la partie de nav' la plus dure : les cayes du mouillage sont à 10 cm sous l'eau et avec un tirant
d'eau d'1,10 m on ne passe pas. Il faut donc chercher les tâches marron, signe qu'il y a des cayes en dessous et les éviter. On y arrive bien
et on mouille à côté de kalika par 16 m d'eau. Nous prenons notre petit-déjeuner, faisons les yaourts, rangeons la voile et Papa, qui est fatigué,
va se coucher. Maman ira dormir à la sieste. Je lave le doudou de Lucas ; Raphaël et Cléo font des dessins et Lucas lit des livres avec Maman.
Son préféré : la Tornade de Brégoulou, avec plein d'animaux de la ferme. L'après-midi, on se repose quand Chloé de Kalika appelle à la VHF pour
nous inviter à venir voir les poissons. Maman et Cléo y vont mais je décline l'invitation car je suis fatiguée.
Le soir, pour la première fois depuis que nous sommes partis, nous mangeons une pizza bateau ! C'était très bon !
Le lendemain, c'est un petit jour de CNED : je ne fais que de la SVT et Cléo révise. Raphaël écrit son nom. Après, nous partons tous voir les poissons.
François a vu une pieuvre hier, il veut l'attraper. Il paraît que c'est bon...En plus, il doit prendre plein de gros poissons car ce soir,
nous faisons dîner commun. Kalika s'occuppe du dessert et nous faisons des pâtes fraîches en accompagnement du poisson. Cela va être super !
Le dîner a été vraiment bien, et on s'est bien amusés !!!!
Un mouillage touristique : Francisquis (Octobre 2010)
Le lendemain, c'est les séparations : Kalika part pour Sarqui, nous partons pour Francisquis.
La baie de Francisquis est très touristique, des pineros font l'aller-retour toute la journée pour prendre et débarquer les gens de Grand Roque.
Raphaël est très content : dans la baie, il y a un gros yacht. Mais il trouve le moyen de dire :"C'est nul, le yacht, il a même pas d'hélicoptère !"
Maintenant, je vous présente un programme d'une journée :
6h30 : sortie du lit / 6h45 : petit déjeuner / 7h30 : travail / 10h00 : plage / 11h30 : retour au bateau / 12h00 : déjeuner /
13h30 : sieste pour Lucas, activités diverses pour les autres / 15h00 : plage / 16h30 : goûter à la plage / 17h00 : arrivée des nonos, départ pour nous /
17h30 : douche / 18h00 : film pour les petits / 18h30 : toujours film et apéritif / 19h00 : dîner / 20h05 : sortie de table, lavage de dent /
20h10 : histoire du soir pour les garçons et début du film pour les filles / 20h30 : extinction des feux pour les garçons / 21h30 : fin du film et dodo pour les filles /
22h : extinction des feux des parents.
Nous restons trois jours puis nous partons pour Grand Roque.
Petit ravitaillement à Grand Roque (Octobre 2010)
A Grand Roque, le mouillage n'est pas protégé du vent : il y a donc de la houle. Nous arrivons l'après-midi, puis nous descendons l'annexe et
débarquons à terre pour jeter les poubelles et faire un petit ravitaillement. Cela vous étonnera peut-être, mais à 6, pendant 15 jours sans endroit
où jeter les poubelles, on n'en avait que 4 et demie plus 2 sacs de poubelles "qui ne sentent pas". Quand nous arrivons, nous jetons donc les poubelles,
puis nous partons à la recherche d'un magasin où on peut acheter des fruits et des légumes. En nous balladant, nous apprenons que les magasins n'ouvriront
qu'à 17h !! Nous attendons patiemment. A l'ouverture, nous achetons plein de légumes et même de la viande. Demain, nous partirons pour Noronsquis
car nous ne voulons pas rester longtemps à ce mouillage rouleur.
A savoir : il ne faut pas confondre rouleur et tangueur :
- un mouvement rouleur, c'est quand le bateau balance de la gauche vers la droite ou le contraire ;
- un mouvement tangueur, c'est quand le bateau balance de l'avant vers l'arrière ou de l'arrière vers l'avant.
Les mariés de Noronsquis (Octobre 2010)
A Noronsquis, où nous arrivons en fin de matinée, le mouillage est bordé de rochers, sur lesquels sont posés (au moins) 50 pélicans.
C'est la première fois que nous en voyons autant !
Nous restons ici 2 jours. L'après-midi du 2ème jour, un monsieur et une dame sont venus à la plage pour se marier, en présence du maire de Grand Roque !
C'était très drôle !
Le lendemain matin, juste avant de partir pour Crasqui, Papa et moi allons à la pêche : je pêche mon 1er poisson (d'accord, il était minuscule !).
J'essaie d'en attraper un 2ème, quand un énorme barracuda d'1 m 40 arrive : le sac à poisson l'intéresse beaucoup ! Nous retournons au bateau,
car même pas très grand, ce poisson, avec ses grosses dents pointues, n'inspire pas confiance...
Puis nous partons donc pour Crasqui.
La maison rose de Crasqui (Octobre 2010)
Nous mouillons devant une plage, sur laquelle il y a une maison rose (vraiment rose !). Pendant la navigation, nous n'avons rien pêché.
Nous devons déjeuner à l'intérieur parce qu'il pleut. Nous restons aussi 2 jours, et chaque jour, nous allons à la plage.
Sarqui et ses coquillages (Octobre 2010)
Aujourd'hui, nous sommes à Sarqui. En arrivant, nous avons pêché une bonite (c'était très bon). Le 2ème jour, nous allons voir le lagon : Cléo,
Raphaël et Maman ont trouvé un super coin où il y a plein de coquillages. Nous sommes aussi allés à la plage.
Papa a vu un requin, mais il n'a pas pu le prendre en photo. On a aussi vu une grande raie, qui a déclenché les hurlements de Cléo. Puis, après
2 jours, nous sommes partis pour Dos Mosquises.
Dos Mosquises : lieu de retrouvailles et de connaissances (Octobre 2010)
Dos Mosquises possède une ferme à tortues, qui garde les bébés tortues jusqu'à l'âge d'un an puis les remet à la mer, quand elles ne risquent
plus rien. En y arrivant, nous pêchons un petit barracuda. Le premier après-midi, nous voulons visiter la ferme de tortues, mais le monsieur
nous dit que c'est 20 bolos (bolivars) pour nous six. Mais nous n'avons plus de bolos :-( Finalement, il nous laisse entrer gratuitement :-)
Nous regardons les bassins où les bébés sont triés par lieu de collecte et par taille. Une fois que le groupe de touristes arrivé en pinero est reparti,
un autre monsieur nous fait toucher les bébés ! D'abord une grande qui a déjà 4 mois, puis une petite qui a seulement 1 mois et demi. Même
Lucas les touche : il essaie d'abord d'écraser la tête de la grande, en appuyant des deux côtés. Puis, pour la petite, il la caresse doucement avec
deux doigts.
Le lendemain, quelle surprise ! Les Marcazzan, que nous avions rencontrés en métropole avant de partir, arrivent, sur leur cata Wahoo. Ils ne
sont pas seuls : le catamaran qui les accompagne s'appelle Corynthe, avec à son bord deux enfants : Matthieu, 10 ans et Alexis, 6 ans. Sur Wahoo,
il y a aussi des enfants : Elisa, 10 ans et Baptiste, 14 ans. Finalement, grâce à eux, nous restons une journée de plus.
En fait, ce n'est pas que grâce à eux, c'est aussi à cause de Tomas, tempête tropicale qui, même en passant au Nord, a généré de la houle.
Nous restons donc ici pour l'instant, puis demain, quand la houle commencera à se lever dans la direction non protégée, nous irons à Cayo de Agua.
Cayo de Agua et ses vagues (Octobre 2010)
A Cayo de Agua, Baptiste et Elisa nous invitent, Cléo et moi à venir faire du bodyboard dans les vagues pendant que leurs parents, Maman et Raphaël
vont voir les poissons. On découvre que les vagues ne sont pas supers et que à cause des vaguelettes, le sable était secoué et on ne voyait rien.
Alors on a décidé de changer d'endroit et on est allé sur la plage de l'autre côté de l'île et de ce côté, il y a des énormes vagues : Maman
nous interdit de nous baigner ici. Seul Baptiste peut y aller. Puis nous rentrons sur nos bateaux.
Ce soir, c'est nous qui accueillons pour l'apéritif. Au menu des grands : oursins, lambis, crackers, 'ti punch, bière, vin ou eau. Au menu des
enfants : chips, pop-corn, coca-cola et tang.
Demain, nous partons pour les Aves.
Bienvenue aux Aves (Novembre 2010)
Bienvenue aux Aves de Barlovento
La navigation jusqu'aux Aves de Barlovento a été horrible : un gros grain, avec 40 noeuds de vent et des torrents de pluie. A 20 noeuds, on avait
déjà un ris, à 25 noeuds, on prend le 2ème, à 30, le 3ème et à 35 établis, on affale. Après, moins de vent mais de la pluie, qui fait que nous
devons rester à l'intérieur au chaud. Lucas vomit, puis s'endort. Raphaël, Cléo et moi nous endormons aussi.
A l'arrivée, tout le monde a droit à un chocolat chaud ou un thé accompagné de tartines, puis les enfants regardent un film. Nous recevons un appel
radio de Kalika : ils sont au dernier mouillage des Ves de Barlovento, et ils nous attendent. Nous les rejoindrons demain, tandis que Wahoo et
Corynthe partent vers les Aves de Sotavento où nous ne sommes pas sûrs d'aller.
Les coraux cerveaux hostiles des Aves
En arrivant, nous découvrons que pour aller à côté de Kalika, c'est un vrai labyrinthe entre les cayes : nous y arrivons quand même et nous
mouillons. Nous allons dire bonjour à Kalika, puis nous apprenons qu'ils nous invitent à l'apéritif. Il était délicieux : calamars, accras, mini
pancakes et préparation au thon, pop-corn.
Le lendemain, François, Chloé, Papa et moi partons à la pêche : les papas pêchent, les filles cherchent des langoustes. On n'en trouve pas mais Chloé
se fait mal et retourne à l'annexe. Papa n'a rien attrapé ; il me prête le fusil. Je touche un poisson, mais il se détache...Rrrr ! Puis Papa
aussi se fait mal sur les coreaux cerveaux, comme Chloé, et on retourne à l'annexe. François, bien sûr, a pêché : un gros perroquet de minuit,
un perroquet arc-en-ciel moyen, une carangue et un pagre jaune. Il nous donne tout ! En plus Papa a ensuite pêché un maquereau à la ligne.
Au final, le lendemain, nous partons pour Saki-Saki, aux Aves de Sotavento, avec Kalika.
La houle de Saki-Saki
Nous arrivons à Saki-Saki après 3 heures de navigation. Nous avons pêché un barracuda et une bonite. Et aussi, on a vu plein de dauphins pendant
que les garçons dormaient ! On était sur le filet et ils passaient devant nous : c'était magnifique !
Ce soir, nous ferons des accras. Le mouillage est très rouleur, et la nuit ne promet pas d'être super. Demain, nous partirons pour Bonaire, île
hollandaise.
Bonaire, île hollandaise (Novembre 2010)
A 7h45 le matin, nous quittons Saki-Saki pour une navigation d'environ 7 heures. La navigation a été agréable. Nous avons pêché une bonite
(encore). Quand nous arrivons, Alexis, Matthieu et Philippe, leur Papa (de Corynthe) nous aident à nous amarrer. Juste après, Wahoo arrive, car il était
parti faire une balade. Ce soir, on se couchera tôt car on est fatigué.
A cause du front froid qui passe au large, la houle s'est levée et elle entre dans la baie. Ce matin, decouverte de Kralendjik. Mais aussi, formalités.
Elles consistent à remplir des papiers avec des informations (quelquefois inutiles) et à payer une certaine somme. Quand nous revenons au bar où nous
avons mis notre annexe, nous voyons qu'elle a été pivotée et qu'elle est passée sous le ponton. Nous allons chercher du Wifi pendant que Papa va
réattacher l'annexe, puis il nous apprend que la poignée du moteur est cassée : il conduit comme il peut pour rentrer au bateau. Les grosses réparations
se feront sur Scorff.
L'après-midi, Jade, du bateau Chaka-Zulu, m'invite à bord. Avec ses parents et son frère de 15 ans, cela fait 8 ans qu'ils sont partis du Bostwana, un pays d'Afrique.
Papa a réussi à réparer le moteur ; je quitte ma nouvelle amie, car nous partons manger une glace. Le soir, nous devions aller à la pizzeria
avec Wahoo et Corynthe, mais il y a trop de vagues, on ne peut pas monter dans l'annexe. Alors nous n'y allons pas. Dommage...
Nous avons été tellement secoués pendant la nuit que nous décidons d'aller en marina. Avant que nous ne partions, un gros paquebot de croisière
est arrivé. Il prenait beaucoup de place ! La marina est petite et la manoeuvre est légèrement délicate. Wahoo et Corynthe quittent la marina, parce
qu'ils repartent ce soir en route directe sur les Roques. Nous restons ici 3 jours puis nous ressortons.
Le jour suivant, nous louons une voiture (pick-up) et
partons visiter Bonaire. Nous avons vu des flamands roses, une réserve d'ânes, des marais salants où l'eau est rose et des anciennes maisons d'esclaves.
C'était très bien.
Nous avons aussi rencontré un bateau suisse New Life avec un petit garçon de 8 ans : Marvin. Après 3 jours de "On y va, on n'y va pas", nous sommes
enfin partis à Curaçao !
Les eaux un peu terreuses de Curaçao (Novembre 2011)
Après la pointe de l'île de Curaçao, nous avons vu de nombreux dauphins qui sautaient. Sans surf sur les vagues, nous avons atteint notre record
de vitesse au GPS : 10,6 noeuds ! L'arrivée au mouillage est spéciale : en effet, il s'enfonce au coeur de l'île. Il faut suivre un long chenal
naturel bordés d'immenses villas. New Life nous avait prévenus : à cause des pluies qu'il y a eu, l'eau a la couleur de la boue. On ne peut pas se
baigner, on ne peut pas allumer le déssal. En plus, le mouillage, c'est Prickly Bay (Grenade) * 50, donc il y a énormément de bateaux. Nous n'aimons
pas trop ce genre de mouillage.
Le lendemain, nous allons en ville : il faut prendre le bus. Mais ce n'est pas comme en France où il y a un bus
tous les quarts d'heure : non, il y en a un toutes les heures. Mais nous le savions donc nous sommes arrivés un peu avant 9 heures. En arrivant,
nous devons faire les formalités. Vu qu'elles prennent beaucoup de temps et qu'il est trop tard pour rentrer déjeuner, nous allons manger au
Mac Do. Quand on ressort, on est gelé, tellement c'était climatisé ! En plus, il pleut. Il pleut toujours quand on monte dans le bus, quand on monte
dans l'annexe, quand on arrive au bateau...C'est pas drôle.
Plus tard, dans la semaine, nous allons au supermarché : ce n'est pas pratique, il n'est pas dans le centre-ville. Il faut prendre la navette du
supermarché et une fois arrivés, on a une heure pour faire ses courses, puis la navette nous ramène au ponton à annexes. C'est très galère.
Conclusion : cette étape de notre voyage ne nous a pas beaucoup plu, à cause de l'eau boueuse, du centre-ville éloigné du mouillage et du nombre
important de bateaux.
L'île-hôtel : Aruba (Novembre 2010)
Après Curaçao, direction Aruba : navigation de nuit. Celle-ci s'est très bien passéee, gros dodo pour tout le monde ! (NDLR : enfin, pour
les enfants !) Quand nous arrivons au mouillage, les familles de Narwal et d'Ojala viennent nous voir en annexe. Dans Narwal, il y a une famille
allemande qui parle très bien français, même Siri et Lars, les petits. Dans Ojala, il y a deux garçons : Joshua 11 ans et Tao 10 ans. Nous
devons aller en marina pour faire les vidanges. Nous devons mouiller l'ancre puis reculer dans la place. Nous le faisons avec 20 noeuds de vent.
Ils sont fous ces arubassiens !
Dans l'hôtel attaché à la marina, il y a plusieurs piscines. Vous, quand vous allez à la piscine, vous emportez des serviettes, non ?
Et bien là, pas le droit ! Ils donnent des serviettes pour que tout le monde ait les mêmes. Autre chose : interdiction de faire sa lessive
et de suspendre son linge. Cela a beau être un hôtel 4 étoiles, ils sont un peu fous ces arubassiens.
The christmas presents
L'étape d'Aruba devait nous permettre d'acheter quelque chose d'important : les cadeaux de Noël et le cadeau d'anniversaire de Raphaël. Voici
ce que devrait apporter le Père Noël :
- Lucas : des gros legos Toy Story et un kit de couchage pour sa petite peluche ;
- Raphaël : des legos Toy story
- Cléo : des travaux manuels et une boîte polly-pocket
- Moi : un jeu de DS
- Papa et maman : je ne sais pas !
On a tous hâte d'être à Noël.
Barbecue on the beach
Quand nous sommes sortis de la marina, un 'barbecue on the beach' était prévu. Il y avait Ojala (nom espagnol, prononcez oRala), Narwal (nom
allemand, prononcez narVal), Shiver, nous et d'autres bateaux mais je ne connais par leurs noms. Shiver est un équipage anglais avec un jeune
garçon, Freddy. Cela aide l'anglais, pour lui parler ! On s'est bien amusé sauf qu'en sortant de la marina, nous avons perdu une de nos hélices.
Heureusement, Bente et Bob ont plongé tout équipés dans le port et l'ont retrouvée ! Le lendemain soir, nous les fêtons donc avec un apéritif sur
Scorff. Le lendemain, Narwal part pour les Samblas, dernière étape avant Panama. En effet, ils ont décidé qu'ils passeraient le canal. Ojala les
suivra un peu plus tard, peut-être aujourd'hui !
Saint-Nicolas est à Aruba ! (Décembre 2010)
Aujourd'hui, à Aruba, c'est la fête de Saint-Nicolas. Il y a un petit défilé avec une petite fanfare (mais qui fait BEAUCOUP de bruit).
Les assistants de Saint-Nicolas distribuent des bonbons. Les costumes sont très jolis. Il y a aussi des jeux gonflables, un trampoline et
du maquillage, où Raphaël se fait maquiller en tigre (comme d'habitude !). Saint-Nicolas est assis, il prend les enfants sur les genoux, les
parents font une photo, puis il donne des bonbons. Lucas a bien compris : il descend de la poussette, s'accroche à la porte, rentre, serre la main
de Saint-Nicolas, s'assoit sur ses genoux, puis tend la main pour avoir des bonbons. Il est très drôle à voir !
Le grand départ (Décembre 2010)
Les Ojala devaient bientôt partir et ils avaient deux possibilités :
- faire la trace directe jusqu'aux San Blas ou
- aller d'abord en Colombie (Carthagène) puis aux San Blas.
Après les San Blas, ils atteindraient le canal de Panama puis le Pacifique. Narwal était parti pour le même trajet quelques jours plus tôt.
Finalement Ojala est parti avec l'idée suivante : bonnes conditions = route directe jusqu'aux San Blas, sinon arrêt à Santa Marta, près de
Carthagène. Plus tard dans la semaine, nous recevons un email où ils nous disent qu'ils sont arrivés à Santa Marta.
Et nous, qu'est-ce que nous faisons ?
Et bien, nous attendons, encore et toujours, nos pièces d'hélice. Nous avons appris par les gribs que la houle du NW allait venir, cela
veut dire que le mouillage ne sera plus protégé ! Pour ne pas subir la houle, il faudrait se déplacer à l'abri de l'île privée de l'hôtel.
Seulement voilà, pour cela, il faudrait nos deux hélices ! La houle se lève dans la nuit de mardi à mercredi. Le matin, nous voyons défiler
tous les bateaux de promenade, qui étaient en marina, vers l'abri. Il y a des bateaux pirates, un bateau restaurant, des bateaux avec des bancs.
Juste avant le déjeuner, nous apprenons que nos pièces d'hélice sont arrivées au magasin. Un monsieur nous propose de les apporter sur la plage.
Papa y va, on les remonte rapido puis nous partons nous mettre à l'abri. Nous devrions partir demain en fin d'après-midi pour la République
Dominicaine, alors il faut préparer le bateau : dégonfler les bouées, nettoyer, mettre les frites de bain dans les cabines.
Le lendemain dans l'après-midi, Papa part faire les formalités. Puis nous partons : protégés par l'île, nous avons une belle houle. Mais dès que
nous ne le sommes plus, une houle arrive de côté et nous bougeons dans tous les sens. Tous les enfants vont se coucher dans le carré. Nous ne
mangerons quasi rien, ne nous levant que pour aller aux toilettes. Pendant 2 jours et 3 nuits, nous restons comme ça. Seuls Papa et moi n'avons
pas vomi, mais on ne se sentait pas au meilleur de notre forme. Ce fut vraiment une mauvaise expérience, que je n'aimerais pas revivre.
Bienvenidos a la Republica Dominicana (Décembre 2010)
Nous étions tous très contents d'être arrivés, alors Maman a proposé de faire un brunch. Tout le monde mange bien, sauf Raphaël qui a perdu
l'appétit. Ensuite, tout le monde va se reposer. Le lendemain, découverte de Boca Chica : la ville est assez bruyante, pleine de mototaxis,
de marchands de tableaux. Pour nous, rien n'est cher : 3 euros le hamburger, 5 euros la pierre semi-précieuse.
Plus tard dans la semaine, nous allons à Andres acheter quelques fruits et légumes. Nous devons commencer à réfléchir à ce que nous allons
manger à Noël car cela se rapproche. Nous avons décidé de faire un tajine de poulet et du panetone en dessert. Cela va être bon !
Noël s'est bien passé, tout le monde est ravi de ses cadeaux. Maintenant, il faut aussi préparer l'arrivée de notre mamie. Nous devrions partir
vers d'autres mouillages mercredi mais avant, mardi, nous partons à Santo-Domingo en bus. Quand nous arrivons, un guide nous fait visiter le vieil
hôpital (en ruine) plein de palomas (pigeons), le panthéon, l'église... Après nous devons chercher une librairie pour acheter un guide (soit en
français, soit en anglais). Malheureusement, aucune librairie n'en a, alors nous allons manger. Le restaurant où nous allons s'appelle
La mimosa. C'était très bon, pile les bonnes portions pour les garçons. Ensuite, nous rentrons au bateau.
Isla de Catalina et Bayahibe (Décembre 2010)
Nous sommes mercredi, environ 14 heures et nous n'avons toujours pas déjeuné ! Pourquoi ? Parce que nous avons navigué pendant 6 heures, puis
nous avons mis une heure à mouiller. Après le déjeuner, Papa va voir l'ancre et il ressort de l'eau pour nous dire que nous ne sommes pas ancrés et
que la chaîne est coincée dans un caillou. Evidemment, il faut remouiller ! Alors, c'est ce que l'on fait : "accroché ! non, ça dérape maintenant !
Ah...raccroché ! Oui, ça tient ! Ah non, ça dérape encore ! Là, ça tient, regarde ! Oui, oui, ça tient bien maintenant ! C'est vrai, ça tient enfin !
...Enfin bref...nous repartons le lendemain matin pour Bayahibe. Nous pensions que ça allait être plus facile qu'à Catalina, mais ce n'est pas vrai.
Jet d'ancre une fois, deux fois, trois fois, ça ne tient pas...Un local nous indique où mouiller, mais ça dérape toujours. Pour finir, l'ancre
se coince dans un caillou et nous ne bougeons plus. Nous restons comme ça.
Après 3 jours et deux mouillages, nous avons enfin trouvé LE bon endroit à Bayahibe. Chaque jour, nous allons à la plage. Nous devrions partir jeudi
pour Las Palmillas (les palmiers). Avant, mercredi, nous allons au restaurant. Nous débarquons sur la plage à 11h15, alors nous allons faire une
balade. Il faut savoir qu'ici, la peinture tient une place importante. Nous rencontrons un peintre qui parle français et qui nous propose de
nous montrer comment il peint. Il s'appelle (Petit) Jean, est arrivé en République Dominicaine il y a 18 ans, il venait d'Haïti. Il nous
fait un très joli tableau de Saona et Catalinita. Nous l'achetons. Puis nous allons au restaurant. Délicieux ! Comme d'habitude !
Palmiers, maxi-catas et touristes (Janvier 2011)
Le lendemain, nous partons donc à Las Palmillas. Le site est paradisiaque : palmiers, euax turquoise...Mais bien sûr, nous ne sommes pas les
seuls à trouver l'endroit magnifique. Les barques à moteur et les catamarans de promenade arrivent, remplis de touristes (les petits points noirs
sur la photo). Cela ne nous gêne pas. Nous avons décidé que demain, nous ferons un pique-nique sur la plage. Nous nous sommes bien amusés à part
un petit accident : Lucas a fait son gros besoin dans son maillot.
Le lendemain, nous allons à Saona, où nous rencontrons Callipyge avec Noé, Brune et Pia. Dès le soir, nous les invitons à prendre l'apéro : vin,
jus de citron, tucs, pringles, pop-corn bateau, noix de coco et film...Super !
Note spéciale : nous lançons un concours !
Nous allons faire, à notre retour, un livre de notre site. C'est pour trouver le titre que nous lançons ce concours : celui dont on choisira le
titre gagnera un exemplaire ! Déposez vos propositions sur le Livre d'Or ! Je vous engage à concourir, à vous de jouer !
Rio Cumayasa et ses vautours (Janvier 2011)
Avant de retourner à Boca Chica, nous allons nous arrêter à Bayahibe puis à Rio Cumayasa. Nous restons juste une nuit à Bayahibe, puis nous
partons donc pour Rio Cumayasa. Pour ceux qui ne parle pas bien ou pas du tout espagnol, 'rio' signifie fleuve ou rivière.
Nous pénétrons
donc dans l'embouchure. Nous remontons la rivière sur une petite distance, puis nous nous amarrons à un ponton désert. C'est très calme.
Dans l'après-midi, nous prenons l'annexe, remontons encore un peu la rivière, puis nous nous laissons dériver vers le bateau. Dans les arbres,
sur les branches des arbres morts et sur les falaises, il y a énormément de vautours. Il y en a des grands, des petits, de toutes les tailles.
Certains volent au-dessus de nous, attendant peut-être de pouvoir nous manger... C'est inquiétant.
La grande excursion (Janvier 2011)
De retour à Boca Chica, nous retrouvons Callipyge. Ils devaient sortir leur bateau avec la grue dans quelques jours. Cela n'a pas été facile :
comme c'est un monocoque, il a un grand tirant d'eau, alors il s'est échoué d'un côté, puis quand les annexes le décoince, il va s'échouer de
l'autre côté, et, enfin, il arrive à se placer entre les deux barres de la grue. Il est sorti dans l'après-midi. Nous rencontrons aussi l'équipage
de Datura, un jeune couple.
Plus tard dans la semaine, nous allions partir vers le nord, mais en voiture ! En effet, nous avions prévu une expédition vers Samana et Sabana,
pour voir le parc des Los Haïtises et, peut-être, organiser une excursion Baleines. Nous allons à l'hôtel Paraiso Cano Hondo, au milieu des cascades.
L'après-midi, nous partons faire la balade dans la forêt et voir les grottes avec le guide Rafael. Il nous a montré les nids de termites, une sorte
de liane et sees fruits, le mimosa qui referme ses feuilles dès qu'on les effleure et un arbre qui possède des pics pour conserver l'eau. Après il
nous a donné à chacun un fruit de la liane : ils ont la forme d'un coeur. Ensuite nous allons en barque voir deux grottes. La première est pleine
de dessins des indiens taïnos. La deuxième était une grotte de sable et il y avait du cristal dedans.
Le lendemain, nous avons fait l'excursion des baleines. Nous en avons vu une qui a joué avec nous pendant longtemps. Elle était à moins de 20
mètres ! Pour manger, nous sommes allés à Cayo Levantado. La moitié de l'île appartient à l'hôtel 5 étoiles, l'autre moitié est pour les touristes
venant en barques à moteur. Demain matin, nous partons pour Miches. La route pour atteindre Miches est pleine de trous et fait vraiment mal aux fesses !
Nous arrivons à l'hôtel La Loma (la colline). Il est, comme son nom l'indique, en haut d'une colline. Nous sommes même plus hauts que les antennes
téléphoniques ! Après le déjeuner, nous partons faire une balade. De l'hôtel, nous avions vu que les enfants de Miches avaient beaucoup de cerfs-volants.
Certains volaient vraiment haut. Ici, les cerfs-volants sont faits avec des bouts de bois pour le cadre, des sacs plastiques pour la toile, des bouts
de moustiquaire pour les orner et de la ficelle. Certains sont vraiment magnifiques, coloriés aux couleurs du pays, bicolores, tricolores...
Puis le lendemain, c'est le retour vers Boca Chica. Sur la route, nous avons vu la basilique en béton d'Higüey et la cueva de las marvillas.
La basilique, même si elle est en béton, a de très beaux vitraux qui rendent très bien de l'intérieur. Par contre, dans la grotte des merveilles,
il n'y avait pas tant de merveilles que ça et le guide n'était pas sympa. Mais elle était quand même impressionnante.
A Boca Chica, nous nous préparons pour une autre grande navigation : Boca Chica --> Puerto Rico (Boqueron). En ligne droite, ce n'est pas trop long,
mais comme on est contre le vent, il faut tirer des bords, cela met plus longtemps.
Puerto Rico : Rayon vert et formalités de Boqueron (Janvier 2011)
Nous voilà à Puerto Rico ! Nous sommes à Boqueron. La navigation s'est bien passée. Nous devons, comme d'habitude, faire les formalités. Ici, il
est possible de les faire par téléphone, mais il faut quand même aller montrer tout le monde et les visas à Mayagüez. Rien que d'y aller, c'est une
vraie galère : un permier taxico, un autre, puis encore un autre. Ensuite il faut faire les papiers des gens puis les papiers du bateau. Les
papiers du bateau, ce sont les douaniers qui les font, donc il faut attendre, attendre, attendre...Enfin, ils reviennent, nous donnent nos papiers,
puis le dernier chauffeur de tai nous ramène directement à Boqueron. Nous avons bien mérité un petit restaurannt ! Nous allons à La Marea. Nous ne
sommes pas déçus !
Le rayon vert est le rayon - vert - que l'on peut voir au moment où le soleil disparaît complètement. On peut le voir de partout, mais dans les
caraïbes, où le soleil se couche dans la mer, on peut le voir plus facilement. Je l'ai vu ce soir pour la première fois et je suis la seule à l'avoir
vu ! Il faut aussi, pour le voir, qu'il n'y ait pas de nuages à l'horizon.
La Parguera : arnaque à la baie phosphorescente (Janvier 2011)
Nous avons découvert qu'il y avait un dirigeable non loin de Boqueron. Nous avons aussi découvert qu'il ne nous suivait pas, comme nous le pensions
en arrivant à La Parguera, mais que sa base était à côté de la Parguera.
A la Parguera, nous avons fait une sortie de nuit dans la baie phosphorescente. Un peu l'arnaque ! Pour 6 dollars, cela dure 2 minutes ! Et ce
n'est même pas la vraie baie ! Papa, Raphaël et Cléo se sont quand même baignés.
Nous sommes aussi allés snorkeler, mais il n'y avait rien à part deux langoustes que Papa n'a pas réussi à attraper !
Des villas de riches (Février 2011)
Nous partons pour Guanica. Nous avions lu sur le guide nautique que le mouillage serait rouleur. Cela s'est vérifié. En travers de la houle,
nous sommes bien secoués mais cela est encore très supportable. L'après-midi, nous visitons le "village". Il n'y a que des grandes maisons avec
une magnifique vue sur la baie. En rentrant, nous prenons un coca au bar.
Devant le bateau, il y a un grand hôtel très chic. C'est là-bas que nous avons demandé le Wi-Fi. Près de ce mouillage, il y a aussi une île
aménagée avec BBQ, poubelle, table, toilettes et ponton. Nous y sommes allés. Même si nous étions dans une mangrove, l'eau était très claire.
Nous avons appris le dernier jour avant de partir pour Ponce (prononcer PONCé) que notre Papy Guy était décédé. Maman doit donc rentrer en France.
Nous allons rentrer Scoff en marina en attendant qu'elle ne revienne.
Marina et San Juan (Février 2011)
Le lendemain, nous partons donc pour Ponce. Nous rentrons en marina et aussi, avant que Maman ne parte, nous allons faire des courses au supermarché.
Puis quand maman est partie, notre programme devient un peu toujours le même : mélange de travail, promenade, travail et piscine. A la fin de la
semaine, nous avons loué une voiture pour aller chercher Maman. Nous avons visité San Juan avant d'aller à l'aéroport : le fort El Morro,
la cathédrale, les remparts et les rues. Puis le soir, nous avons mangé dans un restaurant mexicain avant de partir pour l'aéroport. L'avion a
atterri vers 22h45. Nous sommes rentrés très tard au bateau. Grâce à la voiture, nous sommes allés à San German, à Ponce et encore à San Juan.
Après Ponce, nous sommes partis à la petite île en face : Caja de Muertos.
Un phare sur une tombe (Février 2011)
Caja de Muertos signifie boîte ou tombe des morts. C'est une petite île à 7 milles de Ponce. L'île s'appelle ainsi car, d'un côté, elle ressemble
à une tombe. Au sommet, il y a un phare. Comme je marchais en premier sur le chemin, j'ai eu le temps de voir deux serpents : le premier était noir,
le deuxième noir et marron. Le phare est interdit au public mais il y a une très jolie vue. Nous restons deux jours puis nous partons pour Salinas.
120 dollars for the swimming pool, please ! (Février 2011)
Salinas est un mouillage dans la mangrove qui nous rappelle Spanish Waters, à Curaçao. Comme dans quasiment toutes les mangroves, l'eau y est
marronasse, donc impossible de se baigner. Nous partons à la recherche d'une plage mais un monsieur nous dit qu'il n'y en a pas, alors nous
retournons vers l'annexe. Comme nous passons par la marina, nous voyons qu'il y a une piscine. Nous allons voir au bureau de la marina si on
peut y aller, mais la dame nous apprend que c'est 120 dollars pour un mois. Nous répondons "No thanks !" puis retournons au bateau. Nous attendrons
le prochain mouillage pour nous baigner, ce dernier étant prévu à Vieques. Nous avons aussi rencontré Jason, un couple de français qui va vers
Cuba. Ce soir, nous partons pour Esperanza à Vieques : navigation de nuit.
Bouée 'privado' (Février 2011)
La navigation a été très pénible et c'est avec joie que nous arrivons à Vieques, au mouillage d'Esperanza. Au début, nous prenons une bouée et rien
que cela nous a épuisés, parce qu'elle était dure à attraper. Mais nous lisons cinq minutes après 'Privado' sur la bouée. Nous larguons les amarres
et nous jetons l'ancre. Voilà un déjeuner bien mérité ! L'après-midi, sieste pour les parents et jeux pour les enfants. Le lendemain matin, plage
mais pas pour moi car je reste travailler. Et l'après-midi, visite du village, qui est en tout et pour tout une rue pleine de bars et de restaurants.
Nous visitons le conservatoire naturel de Vieques puis nous allons boire un coca au bar. Le lendemain, nous partons pour Puerto Ferro.
Baie fluorescente gratis (Février 2011)
Puerto Rico a la chance de posséder trois des cinq baies fluorescentes du monde. Cet effet est produit par du plancton. Nous avions déjà fait une
baie de ce genre à La Parguera, mais cette fois, nous y allons par nos propres moyens. Arrivés le matin, nous nous baladons un peu dans la mangrove
l'après-midi puis nous allons à l'unique minuscule bout de plage. J'en profite pour conduire l'annexe que je n'ai pas conduite depuis Boca Chica
en République Dominicaine.
Le soir, avant le dîner, nous nous baladons dans la baie pour voir le plancton. On le fait apparaître en mettant la rame, la main ou avec les remous
du moteur. Après, retour au bateau pour déguster les lasagnes ! Demain, départ pour Bahia Salinas del Sur.
Déchets militaires (Février 2011)
La Bahia Salinas del Sur est un ancien terrain militaire. Des déchets explosifs, tels des obus, peuvent y être enfouis. Dépasser la zone de la plage
est strictement interdit. A part cela, la baie est très sympa. Et puis nous sommes contents : nous avons pêché un thazard de 85 cm. Ce midi,
nous le mangeons à la tahitienne. L'après-midi, nous allons à la plage. je vous rassure, personne n'a explosé et il n'y a pas eu d'explosion.
Lucas s'est beaucoup amusé à faire la brouette, qu'il a mis seulement 3 minutes à comprendre. Demain nous dirons : "Au revoir Vieques, bonjour
Culebra !"
Gaffe à la mer ! (Février 2011)
Culebra est en vue. Passées les bouées vertes et rouges, nous nous amarrons à une des bouées publiques dans le mouillage de Dakity. Malheureusement,
il y a beaucoup de vent. La gaffe (bâton avec un crochet au bout pour attraper les bouées ou les objets à la mer) se coince dans l'amarre de la bouée
et nous échappe. Maman se met en maillot, saute et va chercher la gaffe. Nous essayons une autre bouée et cette fois, nous y arrivons.
L'après-midi, nous allons au banc de sable qui est derrière la barrière de corail qui protège le mouillage. Lucas trouve une étoile de mer, la met
dans son pot et joue avec. Nous voyons un bateau français qui arrive. C'est un OVNI 390. Nous allons leur parler. Il s'agit d'un couple avec un
garçon de 9 ans du nom de Thibaut. Leur fille de mon âge est en pension en Europe. Nous organisons un apéro demain soir.
Le lendemain après-midi, raphaël veut aller chercher Thibaut. Cléo et moi y allons avec lui. C'est la première fois que je conduis l'annexe sans
parents sur une si longue distance, avec en plus 20 noeuds de vent. Nous revenons sains et saufs au bateau.
Au moment où nous préparons des pop-corns pour les emporter, un bateau de pêche passe à toute vitesse et fait une énorme vague dans le mouillage.
L'huile tombe, coule par terre et le saladier de pop-corn ira s'exploser au sol en milliers de morceaux. A la place, nous emportons des chips.
L'apéritif était super et nous avons même joué sur l'I-pad et l'ordi. Demain, nous nous enfoncerons plus dans le mouillage d'Ensenada Honda.
Flamenco beach (Février 2011)
Ce matin, nous avons mouillé devant le petit village de Culebra, Dewey. C'est très mignon. L'après-midi, nous sommes partis visiter le village.
Nous avons acheté du pain, des donuts pour le goûter et nous avons aussi repéré la poste car demain, nous devons envoyer mes évaluations de la
séquence 7. En retournant au ponton, nous sommes aussi allés boire un verre au Dinghy Dock bar. Demain, nous voulons aller à la Flamenco Beach
(plage des flamants roses), une des plus belles plages du monde.
Nous voulions y aller à pied et revenir en bus mais notre programme a été chamboulé par un policier qui nous a emmenés à la plage dans la voiture
de police. Cela a beaucoup plu à Raphaël et aussi à Lucas. La plage est très belle mais à cause de la houle du Nord, il y a d'énormes vagues, et nous
nous sommes beaucoup amusés à sauter dans les vagues, sauf Raphaël, qui n'aimait pas. Nous sommes rentrés en bus, et nous sommes allés (encore !)
boire un verre au Mammacita's bar. Et demain ? Après le déjeuner, direction Culebrita, avant Saint-Thomas.
Oeufs de tortue, campagnol et crabes de cocotiers (Février 2011)
Le mouillage à Culebrita est très beau, mais pas mal rouleur. Au mouillage, il y a 4 bateaux français (mis à part nous), un voilier à trois mâts et un chalutier
transformé en yacht. Depuis la plage où nous avons mis l'annexe, il y a un chemin pour aller à une autre plage, laquelle est une plage de ponte
pour les tortues. Maman, Raphaël et moi allons la voir. Sur le chemin, il y a beaucoup de crabes de cocotiers. Les crabes de cocotiers vivent
dans des bigorneaux (gros ou petits), sont rouges et ont une seule grosse pince. Normalement, ils se mangent, mais nous n'avons jamais essayé.
De plus, en arrivant à l'autre plage, nous avons vu un panneau qui disait : "No crabbing". Sur la plage, Raphaêl et moi avons cherché des morceaux
d'oeufs de tortue. Nous en avons trouvé deux bouts. Au retour, nous avons vu un campagnol. Nous n'avons pas pu le photographier car il se cachait
et qu'il était trop loin.
Le lendemain, nous sommes partis pour Saint-Thomas.
Grosse gaffe ! (Mars 2011)
La navigation commence bien, nous n'avançons pas trop mal. Puis le vent tourne de plus en plus et faiblit. Pour pouvoir continuer à avancer, nous
devons mettre les moteurs mais l'une des lignes se coince dans un moteur ! Elle casse, puis nous arrêtons le moteur dans lequel elle s'est mis pour
ne pas abîmer l'hélice. Nous décidons d'aller au mouillage à côté de l'aéroport pour regarder les dégâts. Papa descend dans l'eau et remonte pour nous
dire qu'il n'y a pas de dégâts, mais que...on a arrêté le mauvais moteur ! En effet, la ligne s'est entourée autour de l'hélice du moteur que nous
avons laissé tourner en pensant que c'était l'autre qui avait cassé la ligne.
Autre hic : nous avons perdu notre meilleur appât, Colinot. Chaque leurre a son nom : 4 poulpes appelés Poulpot, Poulpette, Si et Am et 3 poissons
plongeurs appelés Colinot et Arc-en-Ciel, que nous avons donc perdus au milieu de la mer.
Nous avons découvert qu'il est possible d'aller en ville depuis le mouillage, par bus. Les bus sont très drôles : c'est une sorte de pick-up, sauf qu'à
la place de la carriole, des banquettes sont installées avec un toit par-dessus. C'est entièrement ouvert. Nous arrivons à la ville. Charlotte-Amalie,
c'est une bijouterie géante et pas très chère puisque tout est en duty-free. Main Street est remplie de magasins de montres, bagues, bracelets, colliers,
boucles d'oreilles, dans toutes les pierres et tous les métaux possibles. Nous cherchions un magasin d'électronique pour racheter un appareil photo et des
jeux. Nous avons trouvé l'appareil-photo et je me suis acheté, avec l'argent que mon parrain m'a offert, un I-pod touch, qui a les applications de
l'I-phone4. Papa voulait s'acheter un I-Pad mais il ne l'a pas fait.
Après être restés encore un jour pour faire quelques petites choses, nous partons pour Great Saint-James, une île au bout de Saint-Thomas. Nous avons le
plaisir de refaire du snorkeling et donc de revoir des poissons. Avec Papa, j'ai vu un diodon (ou poisson porc-épic) qui n'avait pas peur du tout et
qui nous regardait curieusement. Nous restons 2 jours ici puis nous partons pour Hansen Bay à Saint-John.
Jeux gonflables (Mars 2011)
Round Bay regroupe plusieurs baies, dont Hansen Bay. Par contre, les profondeurs indiquées sur notre carte sont fausses : il y a marqué 4,5 mètres,
alors qu'il y a 13 mètres. Nous avons trois fois jeté l'ancre et mis deux jours à trouver une place plus loin des autres et qui tienne bien. Le premier
jour, nous sommes allés à une plage où il y avait des jeux gonflables. J'ai beau être grande, ça reste super marrant de se jeter du haut de la montagne
gonflable, même si on touche les algues gluantes. Malheureusement, on a dû faire trop de bruit, car le lendemain, les jeux n'étaient plus là. Nous
sommes donc allés à une autre plage. Demain, nous allons à Salt Pond Bay.
Craies de corail (Mars 2011)
Le mouillage de Salt Pond Bay est très mignon. Nous sommes allés à la plage, où Cléo et Raphaël ont découvert qu'avec le corail mort, on peut faire
de la craie, en le broyant avec une pierre. Ensuite, ça fait une poudre blanche avec laquelle on peut faire des dessins. Maman et moi sommes allés
voir la plage de cailloux de l'autre côté et nous avons trouvé des coraux très bizarres, en forme de muffins. Puis nous avons essayé de pêcher à la
traîne avec l'annexe mais nous n'avons rien pêché, même pas un papa !
Plage de cailloux (Mars 2011)
Nous sommes à Lameshure Bay. Nous sommes allés à la plage, qui était en galets. J'ai ramassé quelques cailloux et coquillages pour ma collection.
Cléo et Raphaël ont ramassé des crabes de cocotiers et leur ont construit un village. Lucas, lui, l'a détruit. Papa a autorisé Raphaël et Cléo à
ramener leurs "animaux de compagnie" au bateau mais aussitôt arrivés, ils les ont jetés à la mer. Au bateau, nous avons poussé Papa à l'eau depuis
l'annexe puis j'ai poussé Cléo, elle et Raphaël m'ont fait tomber, puis Lucas et Raphaël ont pris leurs bouées et sont venus aussi. On s'est bien
amusé ! Demain, nous allons à Maho Bay.
Les grosses vagues de Maho Bay (Mars 2011)
Nous sommes jeudi 10 mars, ce qui signifie que demain, c'est l'anniversaire de Maman. Nous voulions aller au restaurant mais il y avait de grosses
vagues qui s'écrasaient sur la plage. A la place, nous irons boire un verre au Foxy's Bar, célèbre comme le Basil's Bar à Mustique. Nous restons deux
jours à Maho Bay, puis nous partons pour Jost Van Dyke, Great Harbour. Avant, nous nous arrêtons devant la plage où il y a un underwater trail. Le
débarquement en annexe est assez difficile, puisque la plage est entièrement exposée à la houle. Le "underwater trail" se résume en 5 panneaux sous
l'eau qui expliquent les choses que l'on peut voir. Pas génial...Puis nous partons pour Great harbour à Jost Van Dyke.
Mouillage bondé (Mars 2011)
Manifestement, nous sommes bien arrivés à la bonne heure. Scorff est attaché à une bouée, pendant que des bateaux sont en stand-by autour de nous,
d'autres mouillent ou encore d'autres arrivent ou repartent. C'est un sacré remue-ménage ! Un mooring à moteurs qui attendait une bouée a failli nous foncer
dedans ! C'est la première fois que nous voyons un mouillage si petit et si encombré. L'après-midi, nous devons aller faire les formalités. Et oui !
Nous passons des USVI aux BVI. Nous n'avons pas fait de formalités depuis notre arrivée à Puerto Rico. Cela remonte à loin ! Il faut donc, comme
d'habitude, recopier six fois les mêmes informations pour chaque personne plus une fois pour le bateau. Quand nous avons fini, nous cherchons un
marchand de fruits et de légumes mais il n'y en a pas.
Nous allons boire un verre au Foxy's Bar. Des plaques d'immatriculation, des cartes de visite et des t-shirts découpés forment la déco. Je prends
un banana frozen juice, c'est du jus de banane mixé avec de la glace. C'est très bon. Demain matin, nous allons au mouillage entre Jost Van Dyke et
Little Jost Van Dyke.
Mouillage court (Mars 2011)
Comme nous ne voulons pas dépenser 25$ par nuit à la bouée, nous nous sommes mis à l'ancre à Little Jost Van Dyke. Comme à Great Harbour, il
n'y avait de toute façon plus de bouée libre une demie-heure après. Mais le plus drôle, ce sont les bateaux de location : il y a 13 mètres de fond
donc pour être tranquille, il faut bien mettre 50 mètres de chaîne. Malheureusement pour eux, les bateaux de location n'ont pas l'air d'avoir compris
cette notion puisqu'ils mettent au plus 15 mètres ! Nous en avons vu au moins quatre déraper sur des dizaines de mètres dans l'après-midi.
Le premier après-midi, nous allons à la plage au passage à gué. Nous avons vu des requins nourrices dans le passage. Le lendemain midi, nous
allons fêter l'anniversaire de Maman au Foxy's taboo. La personne qui tient le Foxy's taboo est la fille du monsieur qui tient le Foxy's. C'était
très bon. L'après-midi, nous essayons une autre plage, où Cléo et Raphaël construisent une cabane. Ils ont aussi trouvé une carcasse de chèvre.
Demain, nous allons à Cane Garden Bay, à Tortola.
Course à la bouée (Mars 2011)
Au moment d'arriver à Cane Garden Bay, un bateau de location nous double au moteur à fond la caisse, nous montre la bouée qui est devant nous et
nous hurle de dégager. Nous passons à côté de la bouée et allons nous amarrer à une autre. Nous les voyons passer et s'amarrer finalement à une
autre que celle qu'ils voulaient se réserver. Tant pis ! Là encore, les bouées sont rapidement toutes prises. Nous allons à la plage l'après-midi
où Raphaël joue avec une corde accrochée à un arbre.
Le lendemain, nous partons pour le mouillage de Soper's Hole.
Il était une fois les 100 bouées de Soper's Hole...(Mars 2011)
En arrivant à Soper's Hole, nous découvrons que tous les bateaux sont sur bouée mais il y en a au moins une centaine. Nous en trouvons une et
nous nous amarrons. L'après-midi, nous allons faire quelques courses et manger des glaces pour le goûter. Nous allons aussi faire une balade dans
la mangrove, où nous voyons un beau héron sur une petite plage et un pélican perché dans un arbre. Pour accéder à l'autre côté, au Sud de Tortola,
il faut passer sous un tout petit pont, où le courant est très fort. Nous avons même un peu de mal à revenir du côté du mouillage.
Demain, nous allons à The Bight à Norman Island.
Les grottes des Bight (Mars 2011)
Pour la première fois, je barre Scorff, laissant le pilote en standby. Nous faisons la course contre un monocoque Sunsail. Nous l'avons battu.
C'est aussi moi qui ai maintenu le bateau face au vent pendant l'affalage. En arrivant, nous passons à côté d'un yacht Rena à qui Raphaël a fait
un grand coucou. Son nouveau but, c'est de visiter un yacht. Cela semblait bien parti puisqu'un monsieur a levé les pouces. Mais personne ne
nous a finalement invités.
L'après-midi, nous sommes allés voir les grottes en snorkeling. A l'intérieur, c'est tout rose. On ne sait pas pourquoi. Nous avons aussi vu une
tortue imbriquée, qui mange des invertébrés et les saletés du corail. En rentrant au bateau, les personnes qui font payer les bouées sont venues nous
voir et le prix est maintenant passé à 30$ ! Le soir, nous avons droit au bateau disco : musique techno dans tout le mouillage, guirlandes de Noël
et lumières de flipper. Comme nous en avons assez des mouillages payants, nous partons demain pour Benure's Bay où nous espérons pouvoir jeter l'ancre.
Lambis à gogo ! (Mars 2011)
Nous avons eu le plaisir de pouvoir mouiller à Benure's Bay. Bon, un peu près de la plage, mais c'est très joli. A côté de nous, il y a deux énormes
catas à couple en mouillage bahamien. L'après-midi, après que Maman et moi sommes allées snorkeler, et quand Lucas est réveillé, nous allons à la
plage à la nage. Comme d'habitude, je cherche quelques coquillages pour ma collection. Pour le moment, j'ai cinq pots et une plaque avec les plus
gros. Tout à coup, je tombe sur un petit lambi vide. Ce n'est que le deuxième petit que je trouve. J'avance encore et j'en trouve un autre, puis
un autre...A la fin, j'en ai quatre dont deux avec leur pied. J'ai aussi plein d'autres coquillages, des bouts de verre poli...De quoi remplir
mes pots ! Malheureusement, demain, nous allons à un autre mouillage : White Bay à Peter Island. J'espère qu'il y aura aussi des coquillages !
La fin des BVI (Mars 2011)
Comme je suis vraiment très en retard dans ma rédaction, j'ai décidé de raconter mes moments préférés, comme Cléo. Je vais donc raconter ainsi la
fin des BVI.
Nous sommes allés à White Bay (Peter Island), Road Harbour (Tortola), Cooper Island, Marina Cay, The Baths (Virgin Gorda), Gorda Sound (Virgin Gorda).
Les Baths étaient géniaux. Ce sont de gros blocs de granit (comme aux Lavezzi, en Corse pour les connaisseurs) qui se sont empilés. L'eau rentre
et forme des piscines d'émeraude. Des escaliers et des passerelles en bois ont été installés. Lucas est très content d'être entre les rochers.
Il a même découvert une grotte.
A Gorda Sound, nous avons traversé la grande baie au milieu des bateaux de régate. Ils avaient tous mis leur spi. Il y en avait même un qui avait
un spi jaune avec un smiley. A un autre mouillage de Virgin Gorda, nous avons vu un bateau français Stray Cat avec deux enfants Eliott et Owen. Avec
eux nous avons fait deux pique-niques barbecue. Résultat : toute notre famille avait des coups de soleil.
Les BVI nous laisseront un bon souvenir, sauf les moments où :
- nous avons failli nous faire défoncer au mouillage par un yacht (White Bay),
- nous nous sommes bien fait secouer (Road Harbour).
Bye, bye, BVI !
Saint-Kitts, Nevis et Wahoo (Avril 2011)
Après 23 heures de nav', nous voici à Saint-Kitts, Basse-Terre. Nous y sommes seulement pour les formalités. Nous avons vu le Bel Espoir et nous
avons retrouvé Wahoo. Maintenant il n'y a plus qu'Elisa (et ses parents) ! Pour plus de calme, nous sommes allés à White House Bay où nous
sommes allés voir le lac salé et on est aussi revenu de la plage dans le kayak de Wahoo (Cléo, Elisa et moi). Nous avons même dîné et fait un
apéritif ensemble. Mais ils vont vers les USVI et nous vers Nevis et la Guadeloupe.
A Nevis, il n'y a pas de paquebot contrairement à Saint-Kitts. Nous sommes allés deux fois au bar qui s'appelle Double Deuce. Il y avait un toboggan,
un trampoline, un billard, un baby-foot et une table de ping-pong. C'était très cool ! Nous allons en Guadeloupe, aux Saintes. Le 13 avril,
ma meilleure amie, Charlotte, vient pour 10 jours sur le bateau.
Les Saintes et invités à bord (Avril 2011)
C'est la première partie des Saintes car nous allons y revenir avec Charlotte. Nous avons fait un brunch à notre arrivée. L'après-midi, nous
sommes allés manger une glace (sauf Papa qui gardait le bateau) puis nous sommes allés voir Parle Avec Le Vent. Le Bel Espoir est venu mouiller
juste derrière nous, tandis que des idiots essayaient de mouiller pile sur notre ancre. Demain, nous allons à l'îlet du Gosier pour voir ma marraine
Pauline et sa fille Eugénie.
Nous sommes allés avec elles à la plage, où Eugénie a vaincu sa timidité. Des gens français sont venus planter du persil et des pousses d'oranger.
J'ai trouvé un bout de verre très épais, bleu clair et un peu arrondi. Même Papa ne sait pas à quoi cela appartient... A la fin, Eugénie voulait
rester dans notre bateau.
Journal de Charlotte (Avril 2011)
(NDLR : Charlotte reprend la rédaction de Valentine pendant son séjour à bord de Scorff)
Je suis arrivée le mercredi 13 avril à 14h00 heure locale à Pointe-à-Pitre. L'après-midi, on est allé à l'aquarium, où il y avait des animaux
marins possibles de voir pendant mes 10 jours de vacances aux Antilles.
14 avril : On est allé à Basse-Terre faire de l'accrobranche toute la matinée, on a mangé au restaurant et l'après-midi, on est allé au Parc des
Mamelles, qui est un zoo. J'y ai vu des animaux des Antilles.
15 avril : On est allé à Grande-Terre où on a pique-niqué, où on s'est baigné et baladé.
16 avril : Le matin, je suis allée au supermarché. Après avoir mangé, nous sommes partis pour le Gosier, où on s'est baigné.
17 avril : Après avoir pris le petit-déjeuner, nous sommes partis pour Marie-Galante. Le voyage a duré toute la matinée. L'après-midi, on s'y est
promené.
18 avril : Le matin, on est allé à une distillerie de rhum où on a fait des dégustations...(NDLR : spécialités antillaises pour les enfants !),
c'était très bon, puis on est allé à la plage des Feuillères. On y a pique-niqué. L'après-midi, on a marché pendant deux heures sur le sentier
des Sources.
19 avril : Après avoir pris le petit-déjeuner, nous sommes partis pour les Saintes, plus précisément à l'Ilet Cabrit. Le voyage a duré toute la matinée.
L'après-midi, on s'est baigné.
20 avril : Le matin, on s'est baigné. On a fait un barbecue sur la plage. L'après-midi, on a fait des poteries.
21 avril : Après avoir pris le petit-déjeuner, nous sommes partis pour le Bourg des Saintes. Le matin, on s'est promené dans le village et on a
acheté des souvenirs. L'après-midi, on est allé à la plage de Bompierre, qui (il paraît) est une des plus belles plages. Elle était pleine d'algues et je
me suis fait piquer par une méduse à la joue.
(NDLR : Valentine termine par anticipation le journal...)
La Chèvre II par Charlotte Salaun
Le 23 avril 2011, au Gosier en Guadeloupe, j'ai beaucoup ressemblé à la Chèvre. Au début, je me baignais tranquillement quand tout a commencé.
Une grosse méduse de la taille d'une assiette m'a piqué la joue. En retournant sur la plage, une vive m'a transpercé le pied. Après avoir
attendu que les brûlures se calment, je suis retournée au bateau à la nage, quand un yacht m'a jeté son ancre dessus. Cela m'a ouvert le front.
Heureusement, je cicatrise vite. Au moment d'agripper l'échelle, un calmar m'a emportée, mais heureusement, un dauphin m'a sauvée...
Retour à la case départ (Avril 2011)
Charlotte a repris l'avion. On s'est tous bien amusés pendant ces 10 jours. Nous allons bientôt partir pour la Martinique, pour faire l'expertise
du bateau et (peut-être) le vendre. Nous allons prendre un bateau de location, appelé Rumba. Pendant deux jours, Papa a donc été très stressé et
passait son temps à tout nettoyer. Pendant ce temps-là, le ciel se déchaînait sur nous : pluie, pluie et re-pluie. Nous avons aussi retrouvé
Kalika. Nous avons aussi sorti notre bateau de l'eau avec la grue pour finir l'expertise, puis nous sommes allés au mouillage.
Un peu d'histoire (Mai 2011)
Ca y est, Rumba est notre bateau. Le déménagement s'est fait par caisses. Après être allés à Sainte-Anne, nous sommes allés à l'Anse Noire et
à l'Anse à l'Ane d'où nous avons pris le ferry pour aller visiter Fort-de-France. Nous avons vu la cathédrale. Il y avait un écriteau avec écrit :
"Dieu te demande d'éteindre ton portable, parce qu'Il ne communique qu'en direct."
Ensuite, nous sommes allés à Saint-Pierre. Nous avons appris beaucoup de choses sur l'explosion du 8 mai 1902. Par exemple, Saint-Pierre était la
capitale de la Martinique. Les gens y étaient très riches. Le 5 mai 1902, une coulée de boue gigantesque, sortant du volcan, a détruit la plus
grande sucrerie de la région, la sucrerie Guérin. Les pierrotins ont cédé à la panique. Les scientifiques venus étudier le volcan ont déclaré
qu'il n'y avait plus rien à craindre. De plus, le gouverneur était venu à Saint-Pierre avec sa femme pour que la population reste. Pourquoi ? Et
bien parce que le 11 mai, il devait y avoir les élections législatives et que le gouverneur ne voulait pas que ses électeurs partent. résultat,
le 8 mai 1902, à 7h56 minutes, les flancs de la Montagne Pelée se sont déchirés, libérant ainsi des gaz, des bombes volcaniques et une nuée ardente
d'une portée de plus de 13 km. Le souffle de chaleur a atteint plus de 500°C. Même la mer s'est mise à bouillir. En 69 secondes, la ville de
Saint-Pierre a été rayée de la carte et ses 30.000 habitants ont cessé d'exister.
Il y a eu seulement deux survivants sur toutes les personnes
présentes sur les lieux. L'un d'eux, Louis Cyparis a été sauvé par le fait qu'il était enfermé dans un cachot. En fait, Louis Cyparis buvait beaucoup
d'alcool. Ce qui faisait qu'il finissait généralement saoul. Un jour, ivre mort, il s'est battu au couteau avec des hommes. Etant très musclé et ayant
gravement blessé ses adversaires, on décida de l'emprisonner dans un cachot. Lors de l'explosion, le cachot a eu l'effet d'un four. Trois jours après,
il a été sorti de son cachot par des pillards. Il était gravement brûlé, mais vivant. Après avoir été soigné, il a été enrôlé par le cirque Barnum
pour exhiber ses blessures. Ne savant pas économiser, il dépensait tout son argent en boissons alcoolisées ; et quand il se retrouva abandonné à Panama
par le cirque parce que plus personne ne s'intéressait à son histoire, il n'avait pas un sou. Il est mort à Panama à l'âge de 55 ans. Il a aussi
prononcé une phrase bien connue des pierrotins : "l'abondance de Ti'punchs peut bien sauver la vie". Il faut aussi préciser que lors de l'explosion,
un seul des 42 bateaux qui étaient dans la baie a survécu. Il y a même une statue de 10 tonnes (Notre Dame de Bon Port), située à 8 km du volcan,
qui a été éjectée de son socle.
1.300 habitants de Saint-Pierre n'étaient pas dans la ville lors de l'éruption, mais cela les a tellement traumatisés, qu'ils ne sont jamais revenus.
Après cette catastrophe, de nombreux pillards sont venus sur les lieux pour chercher des objets de valeur dans les décombres. La ville mettra 20 ans
avant d'être re-habitée par de pauvres Martiniquais. Voilà, j'ai tout raconté. J'espère que je ne vous ai pas ennuyés.
Cascades de la Dominique (Mai 2011)
Au mouillage très houleux de Roseau, nous avons retrouvé Parle Avec le Vent. Nous avons aussi fait une expédition aux chutes et cascades, dont la
cascade sulfureuse, avec de l'eau à 37°C. Le problème, c'est que les maillots sont ressortis jaunes. En Dominique, il y a 365 rivières. Nous sommes
restés trois jours à Roseau avec Parle Avec le Vent, qui redescend vers le Sud, alors que nous montons.
A Salisbury, petite baie tranquille, nous sommes allés à la plage où Papa a cueilli des noix de coco. J'ai aussi déjaugé avec l'annexe.
A Portsmouth, nous avons visité la rivière Indienne avec Bounty. Il nous a fabriqué des oiseaux, des poissons et une sauterelle en palme. Nous avons
aussi fait une visite à terre, mais il a beaucoup plu, alors Emerald Pool s'est transformée en énorme chute d'eau marronnasse emportant tout sur
son passage et une autre cascade tombait avec une telle brutalité qu'elle soufflait les plantes de la paroi. Le lendemain, il faisait beau et nous
avons visité Fort Shirley. A la plage, il y avait une corde attachée à un palmier où on tient un bâton, on court, on arrive au-dessus de l'eau et on lâche.
Amusant, sauf que cela fait mal aux mains (et aux fesses pour Cléo et Raphaël). La navigation jusqu'en Guadeloupe n'a pas été très agréable...
Réserve naturelle de Petite Terre (Mai 2011)
Après un arrêt aux Saintes où ils installent des bouées et un à la marina pour régler quelques problèmes, nous allons à Petite Terre. Cela rappelle
le Vénez', sauf peut-être les bouées, les "boat-people" et autres bateaux, ainsi que les tables sur la plage. Nous avons fait la balade du phare
(où un iguane a sauté sur Cléo) et aussi un "BBQ on the beach". Le soir du barbecue, nous avons rencontré un bateau avec deux enfants, qui ont
déjà fait 5 mois de bateau. C'est Eléna et Eric, 12 et 10 ans. Je parle un peu avec eux, mais avant de partir pour Antigua (où nous allons aussi),
ils vont faire les îles de Guadeloupe. J'espère les revoir.
Les mouillages d'Antigua (Juin 2011)
Nous sommes arrivés à Antigua au mouillage d'English Harbour. Au lieu de voir plein de yachts, nous en avons vu un et quelques-uns à voiles à
Falmouth Harbour. Nous avons vu la SAMU's Cup et ses 40 bateaux. Raphaël s'est vu offrir 4 bonnets de chirurgien, une épée et un crochet (à la
place du drapeau pirate qu'il avait demandé) par le bateau Garches 4. Nous l'avons encouragé au départ de l'étape le lendemain. Après que tous les
groupes sont partis, nous sommes allés à Green Island, où nous avons trouvé de belles bouées toutes neuves. Sont-elles gratuites ? On verra cela
après. On en prend une. Derrière la petite pointe en roche, il y a une petite plage et un banc de sable avec de l'eau très chaude. Raphaël et Cléo
ont construit une sucrerie (distillerie de rhum) avec Lucas qui construisait les murailles et une piscine. Nous avons essayé un autre mouillage dans
le coin, mais la plage était dégoûtante, alors nous sommes revenus à Green Island.
Après, nous sommes allés dans le North Sound. Nous avons mouillé devant une île, Long Island, qui appartient à un hôtel. Nous leur avons squatté
leur ponton flottant dans l'après-midi. En revenant du banc de sable, nous avons vu des bateaux français à côté de nous. Nous sommes allés voir le cata
en annexe mais ça faisait trop longtemps que ces deux bateaux étaient ensemble, alors ils ne nous ont pas vraiment parlé.
Le lendemain, nous sommes allés à Great Bird Island, une île au milieu de la nature avec des oiseaux et ...des bouées et des bateaux à moteur.
L'après-midi, quand nous sommes revenus de la plage, nous avons vu un catamaran d'Antilles Sail, avec des enfants qui parlaient français. Quand
ils sont revenus de la plage, nous sommes allés les voir. Cela s'est fini en apéritif-goûter-dîner. Les enfants s'appellent Jehanne, Arthus et
Gaspard. Ils ont 10, 8 et 5 ans. Après une nuit agitée avec une bouée derrière nous qui nous cognait, nous sommes retournés devant l'hôtel, parce
qu'il y allait y avoir plus de vent. Même Pas Cap' (c'est le nom du bateau qu'on a vu à Great Bird Island) est allé à Parham.
Le lendemain, Même Pas Cap' est allé à Jolly Harbour, nous sommes allés à Saint-John. A Saint-John, nous nous sommes amarrés à un ponton en bois.
Ici, nous voulions faire un avitaillement. L'avitaillement fait, nous allons à Deep Bay. Papa, en PMT, va chercher l'épave indiquée dans le guide nautique.
En replongeant sous l'eau après avoir surveillé un bateau, il tombe sur l'épave, toute sombre et toute sinistre. Il a eu peur !
Pendant le déjeuner du lendemain, Même Pas Cap' nous demande où nous sommes pour venir nous rejoindre. Quelque temps après, ils arrivent et nous
allons les voir. Avec eux, nous allons voir l'épave. Au-dessus, il n'y a que des petits poissons mais il y a des ombres de plus gros en-dessous...
En plongeant, dans un tube, j'ai vu un poulpe ou une pieuvre. Le soir, nous avons fait un apéritif sur Rumba, avec crêpes, chips, pop-corn, accras...
Le lendemain, nous sommes partis tous les deux, Rumba et Même Pas Cap', pour Montserrat.
Montserrat et son volcan actif (Juin 2011)
Le volcan de Montserrat, Galway's Sooufrière, a explosé pour la dernière fois il y a moins d'un an et demi, en même temps que le volcan islandais.
Les mouillages ne sont pas particulièrement protégés, mais c'est intéressant d'y aller pour voir les ruines (de loin), et le volcan (de loin aussi).
Nous avons pris deux voitures (une pour chaque famille) et nous sommes allés voir : les ruines de Plymouth (la capitale), à la limite de la zone
d'exclusion, l'observatoire (qui est aussi un petit musée) du volcan où nous avons vu un film sur le volcan, une grande coulée de boue qui a enseveli
le golf, le rez-de-chaussée et le 1er étage d'une maison et enfin, nous avons vu une source d'eau potable. Nous avons mangé au restaurant près de
l'aéroport. Le soir, nous avons fait un apéro-dîner sur Même Pas Cap'. Nous avons aussi regardé un film sur l'i-pad. Le lendemain, retour en Guadeloupe !
The End (Juin 2011)
This is the end. Esta finido. C'est fini, c'est la fin. Et oui, toutes les meilleures choses ont une fin. Cette année a été une grande expérience,
avec des jeux (le waterpolo avec Parle Avec le Vent, la course de bernard-l'ermite avec Turitelle et Même Pas Cap', grâce à l'idée de Corynthe,
le bodyboard avec Wahoo...), des rires (pendant les apéros et le séjour de Charlotte), des visites (l'Orénoque, Bonaire, Guadeloupe, Marie-Galante,
République Dominicaine...), des choses moins drôles (les journées de pluie, les mouillages sans baignade, la grande navigation...)
Nous avons découvert, appris et vu pleins de choses intéressantes et fantastiques. C'était bien d'avoir pu le faire, mais je ne serai pas capable
de partir pour toute la vie. Un autre voyage est déjà prévu : traverser les Etats-Unis et le Canada en camping-car pendant les vacances d'été. Nous
avons découvert que les voyages étaient importants pour toute notre famille. Tout le monde a fait de gros progrès, surtout Lucas qui maintenant
marche et parle un peu.
J'ai beaucoup aimé le Venezuela et ses fonds pleins de poissons multicolores. Les visites de l'Orénoque et de la République Dominicaine (quand nous
avons vu la baleine) étaient supers. Le Tappeur (accrobranche) en Guadeloupe était très amusant ; avec Charlotte, c'était encore mieux.
Merci à tous les bateaux que nous avons rencontrés pour leurs connaissances, leur amitié, leurs jeux, leurs rires contagieux et autres...
Nous n'avons pas eu le temps de tout voir, et c'est aussi pour cela que c'est si spécial.